Israël a refusé de renouveler les visas de la plupart des employés internationaux du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) chargé de rapporter les violations du droit international dans les Territoires, relate le Jerusalem Post.
En février, cette agence onusienne a provoqué la colère de l’État hébreu en dressant une liste de 112 entreprises travaillant dans les villes juives dans la partie orientale de Jérusalem, sur le plateau du Golan et en Judée Samarie.
La « liste noire » comportait majoritairement des sociétés israéliennes, et quelques géants étrangers tels que Tripadvisor, Airbnb ou Booking. La publication de cette liste a été suivie de mesures restrictives adoptées par Israël.
Bien que la liste n’accuse pas directement les entreprises citées de violer le droit international, Israël affirme que cette activité commerciale est légale et pense que cette liste noire peut contribuer à soutenir les boycotts, explique le journal.
Ainsi, les visas de neuf des douze employés internationaux du Haut-Commissariat basé à Ramallah, y compris le directeur, ont expiré et n’ont pas été renouvelés. Ces personnes ont donc dû quitter Israël.
Trois autres employés qui devaient commencer à travailler dans le pays n’ont pas été autorisés à y entrer, et trois autres y restent jusqu’à l’expiration de leur visa dans les mois à venir.
Certains visas du personnel du HCDH ont été renouvelés pour de courtes périodes en mars et juin, mais depuis juin, toutes les demandes de renouvellement ont été rejetées, précise le Jerusalem Post.
Source Sputnik News