Ron Lauder, le président du Congrès Juif Mondial, a rencontré à Ramallah Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité Palestinienne, et lui aurait peut-être transmis un message de la Maison Blanche. Objectif : tenter de faire revenir les Palestiniens à la table des négociations face à Israël.
« Pas question de pourparlers sur la base du plan de paix de Donald Trump, uniquement via une conférence internationale sous l’égide du quartet pour le Moyen-Orient » a répondu le leader palestinien qui dernièrement subit des pressions tout azimut. Du monde arabe -Arabie saoudite, Qatar, Égypte, Jordanie- qui lui auraient demandé d’assouplir sa position à la lumière des accords signés entre Israël, les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn. Et de revenir discuter avec Israël. « Plus d’excuses maintenant que le plan d’annexion n’est plus sur la table ».
Des pressions aussi de la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne et de l’Union européenne. Des diplomates occidentaux auraient averti les leaders palestiniens que le refus de reprendre les pourparlers de paix avec Israël entraînerait une érosion du soutien international à la solution à deux États.
Mais les Palestiniens ont-ils le luxe de refuser les négociations avec Israël ? Pas vraiment, ils sont de plus en plus isolés. Pour le monde arabe le problème palestinien n’est plus une priorité. Nombreux sont les leaders arabes a estimer qu’il est grand temps que les palestiniens cessent avec leur victimisation et leur mendicité récurrentes et prennent leur destin en main. De surcroit, la normalisation entre Israël et le monde arabe n’est plus conditionnée à la question palestinienne. La preuve, la signature des accords de paix entre Israël, les émirats et le Bahreïn. Que même la ligue arabe a refusé de condamner.
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