Louise Glück, une « voix singulière et importante » prix Nobel de littérature. En Israël, les médias ont mis en valeur le fait qu’elle soit juive.
Selon (1) : « Née en 1943, à New York, dans une famille juive hongroise, Louise Glück a grandi à Long Island. Dans son adolescence, elle a longtemps souffert d’anorexie, expérience qui a durablement perturbé sa scolarité et ses études, mais qui a nourri ses écrits. En 1968, elle s’impose avec un premier recueil opportunément intitulé « Firstborn » (Premier né).
En 50 ans, Louise Glück a publié une douzaine de recueils, dont « Averno » (2006), réinterprétation de la descente aux Enfers de Perséphone, ou encore « Nuit fidèle et vertueuse ». Très personnels, souvent écrits à la première personne et influencés aussi bien par la psychanalyse que par les vers d’Emily Dickinson ou de Rilke, ses poèmes sont marqués par le thème de la perte, mais aussi par les motifs de la nature et du féminin. « Ses œuvres se caractérisent par un souci de clarté. L’enfance et la vie de famille, la relation étroite avec les parents et les frères et sœurs, est une thématique qui est restée centrale chez elle », a ainsi déclaré l’Académie ». (1) (NouvelObs)
Selon La Croix : « Beauté de la nature, de l’enfance, appui narratif venu de figures mythologiques et bibliques… la poésie confidentielle, y compris dans son pays, de l’Américaine Louise Glück a été couronnée jeudi 8 octobre par le prix Nobel de littérature.
Les traditionnels désappointés de n’avoir pas vu leur favori couronné par le Nobel de littérature pourront oser un mauvais jeu de mots, arguant du coup de chance pour Louise Glück. Si pour un lauréat d’Amérique du Nord beaucoup misaient de longue date sur les écrivaines Joyce Carol Oates, Joan Didion ou Margaret Atwood, les amateurs de poésie lorgnaient plutôt sur Susan Howe, après avoir déploré que soit boudé le grand John Ashbery, décédé en 2017. En France, très peu de lecteurs, même les plus exigeants, avaient entendu parler de Louise Glück avant cette récompense « pour sa voix poétique caractéristique, qui avec sa beauté austère rend l’existence individuelle universelle », selon le commentaire de l’Académie suédoise. (La Croix)
Qui est-elle ? Née en 1943 à New York dans une famille juive hongroise, Louise Glück vit à Cambridge dans le Massachusetts, et est professeure d’anglais à l’Université de Yale (Connecticut). En 1968, elle fait une entrée remarquée dans le monde littéraire avec Firstborn. Elle est alors repérée comme l’un des poètes les plus en vue de la littérature contemporaine américaine.
Louise Glück a publié douze recueils de poésie ainsi que des essais, également consacrés à la poésie. Son œuvre se caractérise par un souci de clarté et des thèmes récurrents comme l’enfance et la vie de famille. « Même si Glück ne nierait jamais la signification du fond autobiographique, elle ne doit pas être considérée comme une poète confessionnelle« , commente l‘Académie Nobel dans sa présentation de l’autrice. C’est pour sa « quête de l’universel » et « l’inspiration des mythes et motifs classiques » que le jury récompense son œuvre aujourd’hui. Dans ses recueils, on croise parfois Didon, Perséphone et Eurydice… Des figures qui représentent les abandonnés, les punis, les trahis, autant de voix qui peuvent toucher tous les publics. (http://www1.alliancefr.com)