Depuis bientôt vingt ans, alors que les étudiants se préparent à leur rentrée, le classement de Shanghaï tombe au cœur du mois d’août. Il dresse un état des lieux de l’enseignement supérieur mondial.

L’Institut Weizmann (Israël) est classé dans le « Top 100 ». Le Weizmann se trouve à la 93ème place. Le Technion et l’Université Hébraïque de Jérusalem sont classés entre 100 et 150. Tel-Aviv University est classé entre 150 et 200. (http://www.shanghairanking.com/ARWU2020.html)

Le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline, ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature.

Harvard, en tête pour la 18e année consécutive, et les universités américaines continuent de dominer le classement de Shanghai. Les dix premières places sont comme l’an dernier trustées par les Anglo-saxons avec huit universités américaines et deux Britanniques occupant le haut de ce classement des meilleurs établissements du supérieur réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.

Trônant à la première place, Harvard devance une nouvelle fois sa compatriote Stanford et la britannique Cambridge. On trouve ensuite les américaines MIT (4e), Berkeley (5e) et Princeton (6e). La France se classe au 3e rang mondial derrière les États-Unis et le Royaume-Uni. Emmanuel Macron a salué, sur Twitter, les universités françaises distinguées. « La qualité de notre enseignement supérieur et de notre recherche est enfin reconnue internationalement à son vrai niveau », a-t-il estimé. Malgré la montée en puissance des universités françaises, le classement reste largement dominé par les établissements anglo-saxons qui occupent les dix premières places avec Harvard en tête, indétrônable pour la 18e année.

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