Des centaines de membres du personnel médical des centres de dépistage du coronavirus se disent épuisés et pourraient bientôt se mettre en grève, a rapporté lundi Israel Hayom.
Alors que le pays est confronté à la résurgence de l’épidémie, les centres de tests s’activent jour et nuit depuis des semaines tout en étant confrontés à des pénuries de personnel, ce qui signifie que les techniciens de laboratoire travaillent souvent 16 heures, voire 24 heures d’affilée.
A l’heure actuelle, les laboratoires pratiquent quelque 30.000 tests au total par jour. Une capacité que le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, s’est engagé à doubler. Entre dimanche et lundi cependant, moins de 8.000 tests de coronavirus ont été effectués, sans que le ministère ne fournisse d’explication pour justifier cette baisse. Les tests de dépistage à grande échelle combinés aux enquêtes épidémiologiques sont considérés par les autorités sanitaires comme une stratégie clé pour parvenir à maîtriser la seconde vague de coronavirus. (i24 News)
LE PLUS. Les tests de dépistage du coronavirus chutent en Israël. Alors que le nombre de cas positifs au coronavirus en Israël dépasse les 1 000 chaque jour, les tests de dépistage du coronavirus ont considérablement baissé les deux derniers jours dans le pays. Il est en effet passé de plus de 32 000 le 23 juillet à un peu plus de 12 000 le 26 juillet. Le taux d’infections lui croît en passant de 5,2% à 8,6%. Le nouveau commissaire israélien au coronavirus, Ronni Gamzu, a annoncé qu’il avait nommé une équipe de représentants d’hôpitaux pour lui signaler si la situation sur le terrain s’aggravait et s’il était nécessaire de ralentir l’infection avant de submerger le système de santé. (Gabriel Attal)
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LE PLUS. DANS LE POINT.
Détecter le nouveau coronavirus en 30 secondes grâce aux odeurs, c’est l’objectif d’une start-up israélienne pour permettre un dépistage à grande échelle et assurer « un retour à la normale », au moment où Israël connait une seconde vague de contaminations.
Il s’agit de déterminer la présence du virus, pas celle d’anticorps. Spécialisée dans l’analyse des odeurs grâce à des algorithmes, la société NanoScent basée à Misgav, dans le nord d’Israël, a mis au point un test faisant penser aux éthylotests, à la différence qu’il faut expirer par le nez et non par la bouche.
Il faut dans un premier temps inspirer par le nez, retenir son souffle, se boucher une narine et placer un tube dans l’autre narine. Puis expirer dans l’embout nasal, inséré à l’autre extrémité dans un sachet transparent. Le tube nasal est ensuite branché sur un petit appareil rectangulaire –connecté à un téléphone portable– qui vrombit doucement en aspirant l’air hors du sachet. En quelques secondes, le résultat apparaît sur le téléphone: « COVID-19 négatif », indique-t-il lors d’une visite de l’AFP dans les laboratoires de NanoScent.
Lorsque le nouveau coronavirus a commencé à se répandre dans le monde, l’entreprise israélienne s’est demandée comment mettre ses innovations au service de la lutte contre la pandémie. Une grande partie de son activité est désormais liée à la crise sanitaire. Elle a analysé l’haleine d’un millier d’Israéliens contaminés puis a identifié des odeurs spécifiques aux porteurs du virus. « On peut détecter qui est, ou pourrait, être contaminé par le virus », a expliqué Oren Gavriely, directeur général de NanoScent.