Tous les matins les abonnés du Haaretz (dont IsraelValley) reçoivent un extrait (16 pages) de l’original du New York Times. L’influence de ce journal américain dans les milieux politiques est forte dans le pays. A titre de comparaison, l’influence du journal « Le Monde » est marginale en Israël. Ce qui se passe dans ce journal intéresse les israéliens.
Dans lexpress.fr : « Démission fracassante au New York Times » : « l’autocensure est devenue la norme ». Dans sa lettre de démission, Bari Weiss alerte : « Un consensus se dégage dans la presse selon lequel la vérité est une orthodoxie déjà connue d’une poignée d’éclairés. »
Commençons par la fin. La magnifique fin de la puissante lettre de démission envoyée par Bari Weiss, l’une des journalistes de la rubrique « Opinions » du New York Times, à son directeur de la rédaction. » Je ne peux plus faire le travail pour lequel vous m’avez embauchée – le travail qu’Adolph Ochs a défini dans cette célèbre déclaration de 1896 : « Faire des colonnes du New York Times un forum où sont examinées toutes les questions d’importance publique et, à cette fin, y convier les discussions intelligentes issues de toutes les nuances d’opinion ». Selon la journaliste démissionnaire, donc, cette liberté-là, celle de l’échange d’idées et des points de vue, n’a plus droit de cité dans les pages du célèbre quotidien américain.
Bari Weiss, 36 ans, a rejoint la prestigieuse rédaction new-yorkaise en 2017, dans la foulée de l’élection de Donald Trump, que le journal n’avait pas vu venir. A l’époque, le New York Times avait donc pris acte de cette cécité éditoriale et s’était livré à un examen de conscience : le quotidien connaissait-il suffisamment ce pays qu’il était censé couvrir ? S’était-il laissé enfermer dans une bulle idéologique ? Dans le but d’ouvrir ses colonnes à d’autres points de vue que ceux habituellement portés par le journal progressiste, le service « Opinions » avait donc été enrichi de nouvelles recrues, comme Bari Weiss, sous la houlette du rédacteur en chef de la rubrique : James Bennet. (https://www.lexpress.fr/)