En menaçant de se retirer du réseau social dès juillet, des annonceurs ont contraint Facebook à prendre de nouvelles mesures contre le racisme et la haine. Insuffisant, estiment Coca-Cola ou Unilever (qui sont très actifs dans le monde entier et bien entendu en Israël) sur Facebook.
Selon (1) : « Peut mieux faire. C’est en résumé la réponse à Facebook des multinationales engagées dans le boycott de la publicité sur le réseau social aux États-Unis. Les déclarations, vendredi 26 juin, du patron de l’entreprise, Mark Zuckerberg, en direct sur sa page Facebook, appuyées dans la foulée sur CNN par son vice-président, Nick Clegg, ne suffisent pas.
Ce sont aujourd’hui plus de 160 entreprises, et pas les moindres, qui ont rejoint la campagne Stop Hate for Profit lancée le 17 juin par des associations de lutte contre le racisme, dont la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), Color of Change et l’Anti-Defamation League, pour pousser le géant de l’Internet à en faire plus contre la haine et le racisme en ligne, en plein mouvement Black Lives Matter.
Dans le Washington Post samedi, un représentant de Color of Change déclarait :
« Facebook est sous pression, ce qui est bien, mais il lui reste un long chemin à parcourir.”
Mark Zuckerberg a annoncé vendredi que tout message haineux serait désormais interdit dans les publicités (visant directement la campagne de Donald Trump) et que tous les messages qui mentionneraient le vote seraient assortis d’un avertissement, mais laissés en ligne. Ce qui inclut là encore un certain nombre de posts du président Trump, qui relèvent régulièrement de l’incitation à la haine raciale. Fin mai, Facebook avait été largement critiqué pour n’avoir pas suivi Twitter, qui avait ajouté à deux tweets du président américain la mention “contenu trompeur”.
(1) https://www.courrierinternational.com