EDITORIAL. DAN ASSAYAH. « Comme le Titanic, l’économie israélienne va couler ». Cette déclaration venant d’analystes est bien évidemment totalement fausse. Le chiffre réel de la baisse des activités économiques du pays n’a pas été catastrophique : l’économie israélienne a chuté de 7,1 % au premier trimestre 2020 (dans certains pays la chute a été bien plus terrible). Pour être précis et ne pas entrer dans un optimisme béat : cette baisse est la pire en 20 ans. Les chiffres révèlent que seule la consommation de produits alimentaires, de boissons et de tabac a connu une croissance durant la pandémie. Israël tente de reprendre en main son économie. Les prévisions du futur économique d’Israël sont bonnes. Pas de catastrophisme dans cette période difficile. Israël va poursuivre sa route économique finalement de manière sereine.
Un fonds spécial devrait être créé pour les entreprises dont la demande de prêt a été refusée par les banques parce que considérée comme trop risquée dans la période actuelle en raison de l’épidémie de coronavirus et de l’impact qu’elle a eu sur la vie publique – comme c’est le cas des restaurants.
Benyamin Netanyahou a récemment fait un point concernant la crise du coronavirus dans le pays, notamment au niveau économique, et a tenu à rappeler l’importance du respect des mesures sanitaires. « 90% de notre économie fonctionne de nouveau et nous continuons à aller de l’avant », a-t-il affirmé.
Selon Times of Israel : « Le cabinet israélien a soutenu un plan du Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’Israël Katz visant à injecter 14 milliards de shekels supplémentaires dans l’économie pour tenter de compenser les pertes entraînées par le coronavirus et les mesures de confinement adoptées pour juguler sa propagation. Ces fonds aideront les entreprises en difficulté et devraient également être attribués à des projets visant à encourager l’emploi. Avec ces liquidités ajoutées, le programme de relance gouvernemental s’élève dorénavant à environ 100 milliards de shekels ».
Selon LPH : »L’agence de notation internationale Fitch Ratings, l’une des quatre plus importantes du monde, a maintenu la note A+pour l’économie israélienne et lui a donné un pronostic de « stable ». Le niveau A+ est le meilleur niveau du groupe « Economie de qualité moyenne-supérieure » avec un 5e rang sur les 21 que compte le classement de cette agence.
Ces organismes notent la confiance des institutions financières internationales dans l’économie des pays en évaluant notamment les risques de non-remboursement de la dette ou d’un emprunt d’un État. Fitch Ratings estime qu’en 2021, la croissance israélienne pourrait atteindre 5% si la crise du Corona est révolue, et de 3% en 2022.
Le ministre des Finances s’est réjoui de cette nouvelle « qui montre le degré de confiance du système financier international qui estime que l’économie israélienne arrivera à surmonter la crise mondiale due au Corona ». « Cela donnera aussi de l’espoir aux citoyens du pays en leur montrant que l’économie israélienne reviendra à son niveau d’avant ». Le Trésorier-payeur-général a quant à lui exprimé son admiration face à cette annonce sans précédent en pleine crise économique mondiale ».