La pandémie de coronavirus a lourdement frappé l’activité économique aux États-Unis. En Israël, cette situation sera ressentie très certainement pour les exportateurs. Les Américains exportent des ordinateurs, des circuits intégrés, des avions et des équipements militaires, du blé et des automobiles vers Israël, tandis qu’ils importent des diamants taillés, des bijoux, des circuits intégrés et du matériel de télécommunication en provenance d’Israël. Depuis le , des accords bilatéraux de libre-échange ont progressivement supprimé les taxes douanières entre ces deux pays, pour un grand nombre de marchandises.
Selon Le Point : « Le pays est entré en récession en février après 128 mois d’expansion, selon le comité qui fait référence en la matière sur le territoire. « Le pic de l’activité économique mensuelle s’est produit dans l’économie américaine en février 2020. Cet apogée marque la fin de l’expansion qui a commencé en juin 2009 et le début d’une récession. L’expansion a duré 128 mois », indique ainsi lundi 8 juin le comité de datation des cycles économiques du National Bureau of Economic Research.
La définition traditionnelle d’une récession implique un déclin de l’activité économique durant deux trimestres d’affilée, mais le comité « a conclu que la magnitude sans précédent du déclin de l’emploi et de la production et son étendue à l’ensemble de l’économie méritaient de présenter cet épisode comme une récession, même si elle devait s’avérer plus courte que les contractions précédentes ». La pandémie qui a frappé les États-Unis en début d’année a fait presque 110 000 morts à ce jour, selon des chiffres officiels, et mis à genoux la première économie du monde.
Dans tous les pays, les autorités locales ont pris des mesures de confinement plus ou moins sévère qui ont mis brutalement à l’arrêt des pans entiers de secteurs de l’économie comme le tourisme ou encore la restauration, ainsi qu’une partie de la production manufacturière. Plusieurs dizaines de millions d’Américains se sont inscrits au chômage depuis le mois de mars et le PIB a chuté de presque 5 % au premier trimestre. Les économistes prédisent qu’il va dévisser de quelque 20 % au second trimestre, quand les mesures de confinement touchaient la plus grande partie de la population.
La première économie du monde montre toutefois quelques signes de reprise après la réouverture partielle d’une partie des États fédérés et l’injection de 3 000 milliards de dollars d’aides aux entreprises et aux particuliers, ainsi que des milliers de milliards de dollars supplémentaires sous la forme de liquidités octroyées par la Banque centrale américaine ».