Quelque 70.000 entreprises israéliennes pourraient fermer cette année en raison de la crise du coronavirus, selon un rapport de la compagnie américaine Dun & Bradstreet sur les conséquences économiques de la pandémie.
2020 pourrait être l’année où le nombre d’entreprises fermées dépasse celui de celles qui ont ouvert, depuis dix ans.
Au cours des dernières années, quelque 55.000 nouvelles entreprises ont été créées annuellement, contre 40.000 à 45.000 qui ont baissé le rideau. En 2019, 56.500 nouvelles entreprises ont vu le jour contre 45.500 qui ont fermé.
Depuis le début de la crise, le nombre de nouvelles entreprises a diminué de 70%, selon les données, principalement en raison de l’incertitude quant aux dates de reprise et à la mise en place des mesures barrières.
En outre, le taux de chômage élevé et les niveaux de consommation plus faibles qu’à la normale rendent moins attrayante l’ouverture d’une nouvelle entreprise.
Le secteur de la mode, qui souffre déjà de la concurrence des ventes en ligne, devrait davantage être impacté en raison des restrictions et de la distanciation sociale. Plus de 1.000 magasins sont menacés de fermeture, soit une augmentation de 33% par rapport à 2019, où seules 750 enseignes avaient mis la clé sous la porte.
En ce qui concerne les bars, les restaurants et les cafés, qui n’ont toujours pas reçu l’autorisation de rouvrir, plus de 4.000 d’entre eux devraient fermer. Le secteur devrait connaître 40% de fermetures de plus que la moyenne.
Avant la crise, environ 3.000 à 3.500 établissements de restauration ouvraient chaque année, contre 2.500 à 3.000 qui fermaient.