L’euro est tombé à son plus bas niveau face au shekel en près de vingt ans. Selon l’économiste Daniel Guggenheim, trois raisons expliquent un shekel aussi fort.
Premièrement, les sociétés internationales de cotation ont attribué une très bonne note à Israël. Celle-ci dépend notamment du déficit budgétaire de chaque pays et de sa capacité à rembourser ses dettes, qui obtiennent de bons résultats dans le cas de l’Etat hébreu.
Deuxièmement, les exportations israéliennes, notamment dans le domaine des technologies de pointe, sont très importantes, poussant ainsi la valeur du shekel.
Enfin, nombreux sont les Israéliens qui investissent à l’étranger et particulièrement dans des bourses américaines. Souhaitant un retour sur investissement en shekels, les dollars sont ainsi convertis et appuient un shekel plus fort.
Toutefois, M. Guggenheim met en garde contre un shekel aussi élevé car « le volume des exportations israéliennes a commencé à diminuer » en 2020. Les prochaines élections législatives amènent également un sentiment d’incertitude sur le cours du shekel et pourront avoir un effet sur la devise.
« Israël a la monnaie la plus forte au monde, devant le franc suisse », a-t-il conclu.
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