EDITORIAL (DR). Dans la folie médiatique qui décrit les relations entre l’Iran et Israël, on trouve des moments assez délirants. En lisant cette news, diffusée en Israël, nous avons été vraiment étonné : « Le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé mardi soir que le nombre d’Iraniens souhaitant émigrer en Terre Sainte avait considérablement augmenté dernièrement, alors que l’Iran est durement touché par la pandémie de Covid-19″. Personne ne peut vraiment vérifier ce que déclare Yiftah Curiel. Peu de personnes peuvent imaginer une immigration d’Iraniens non-juifs en Israël. C’est totalement surréaliste.
A SAVOIR. « Des milliers de citoyens iraniens contactent tous les mois le gouvernement israélien sur ses différents réseaux sociaux, a indiqué Yiftah Curiel, en charge de la diplomatie numérique au sein du ministère, au Times of Israel. « Ils demandent toute sorte d’assistance : des conseils médicaux, des informations sur l’immigration en Israël ou sur les relations commerciales. Ou bien, ils nous disent tout simplement qu’ils espèrent que leur pays établira un jour des relations diplomatiques avec nous », a-t-il expliqué. Parmi les personnes concernées, certaines sont de confession juive – et pourraient ainsi demander la citoyenneté israélienne selon la loi du retour -, alors que d’autres sont des dissidents politiques ou des migrants économiques ».
« Les réseaux sociaux de notre ministère nous permettent d’être en contact direct avec des millions de personnes qui se trouvent dans la région, et notamment en Iran », a déclaré Yuval Rotem, le directeur du ministère. « Les Iraniens ne sont pas nos ennemis. Ils sont d’abord et avant tout les victimes directes du régime radical de l’ayatollah Ali Khamenei, » a-t-il ajouté ».