Le directeur de la Santé Jérôme Salomon a annoncé, ce mardi soir, la mort de 240 personnes supplémentaires en 24 heures en France. Au total, 1100 personnes sont mortes du coronavirus sur le territoire depuis le début de l’épidémie, et au moins 22.300 ont été testés positifs.
De nombreuses entreprises de l’industrie textile, à l’arrêt en raison de l’épidémie de Covid-19, ont décidé de reprendre leur activité en se lançant dans la production de masques de protection. C’est le cas de Mulliez-Flory, spécialiste du vêtement de travail, dans les Mauges.
Pour faire face à la pénurie de masque en pleine pandémie de Covid-19, le CHU de Lille a conçu un masque en tissu, « développé et testé en laboratoire, compatible avec les exigences d’un masque chirurgical ». Le dimanche 22 mars, l’hôpital a annoncé sur son compte Twitter le lancement de la production.
Pour produire ces masques, le CHU peut compter sur l’entreprise Lemahieu, une fabrique française du Nord basée à Saint-André, spécialisée dans les vêtements et sous-vêtements. Utilisant sa manufacture, l’entreprise, qui promet de produire 3000 masques par jour dans ses ateliers à destination des soignants, lance ainsi le projet « Des masques en Nord ».
Après un appel sur sa page Facebook aux bénévoles pouvant « assembler à domicile des masques dont le modèle et les matières ont été validés par le CHU de Lille », l’entreprise a reçu plus de 5000 inscriptions en moins de 24 heures.
D’ordinaire, Boldoluc produit des tenues de chirurgien, des casaques opératoires et toute sorte de textiles à usage techniques. Mais depuis quinze jours, cette PME située à Dardilly, à proximité de Lyon, est toute entière tournée vers la conception et la confection de masques. « En mode commando », décrit son patron Jean-Charles Potelle.
Comme elle, près de 300 entreprises françaises – un nombre qui gonfle de jour en jour – reconvertissent leurs outils de production et mobilisent leurs salariés pour fabriquer des produits rendus vitaux par l’épidémie de Covid-19. Il s’agit principalement de produits d’hygiène, du gel hydroalcoolique et des masques, plus exactement des masques dits « alternatifs », les fameux FFP2 pour le personnel soignant restant le monopole de quatre industriels certifiés. (Les Echos)