(Daniel Rouach et agences en direct). Ce soir à 21h25, heure de Paris, Beresheet, le 1er vaisseau spatial israélien, aurait du se poser sur la Lune, dans la partie nord-est de la mer de la sérénité, après avoir parcouru 3,4 millions de kilomètres en orbite autour de la Terre et 1 million de plus autour de la Lune en 7 semaines. A l’alunissage la sonde s’est écrasée. Et Israël  a été pris de stupeur.
Des millions d’israéliens ont suivi en direct l’échec de ce premier essai. Après avoir réussi ses manœuvres pour s’insérer en orbite lunaire il y a quelques jours, Beresheet aurait du atterrir à la surface de la Lune ce soir. Les raisons de l’échec sont nombreuses. On en saura plus demain vendredi. Un événement qu’il était possible de suivre en direct grâce à une diffusion sur la chaîne YouTube de SpaceIL, la société israélienne à l’origine de ce projet.
A SAVOIR. Pour marquer ce moment historique, le tableau d’affichage des arrivées et départs de l’aéroport international David Ben Gourion à Tel Aviv a affiché aujourd’hui les informations relative à la sonde spatiale israélienne Beresheet qui aurait du se poser ce soir sur la Lune. Aujourd’hui, les personnes de passage à l’aéroport David Ben Gourion, à Tel Aviv, en Israël, ont été surpris de trouver sur le tableau d’affichage une ligne les informant qu’à 22h00, la sonde spatiale israélienne Beresheet doit atteindre la surface de la Lune.
LES MOTS DE MURIEL TOUATY DU TECHNION FRANCE. #beresheet n’a pas réussi son alunissage, de très peu. C’est déjà un défi technologique que d’avoir ‘frôler’ la Lune. La prochaine fois sera la bonne! Les échecs, ou plutôt les essais, nous rendent encore plus fort et encore plus performant. Kudos SpaceIL ! #Technionalumni Très Fière!
LES FAITS. Beresheet ne va pas rejoindre ce soir le club très fermé et très prestigieux des superpuissances spatiales, après la Russie, les États-Unis et la Chine, l’un d’eux étant 800 plus grand qu’Israël, un autre 500 fois. Ce soir aurait du commencer alors trois jours d’expériences scientifiques destinées à mesurer le champ magnétique de la lune et menées en collaboration avec l’Institut Weizmann.

L’engin spatial aurait du déposer aussi sur la lune un drapeau d’Israël et une capsule temporelle qui contient des centaines de fichiers numériques gravés sur trois disques durs, les images des symboles nationaux israéliens, un enregistrement de l’Hatikva, la Torah dans son entièreté imprimée en écriture microscopique sur une pièce de monnaie. Mais aussi des témoignages de rescapés de la Shoah et les réalisations israéliennes qui ont contribué au bien-être de l’humanité.
La sonde n’a pas pu atterrir sur la Mer de Sérénité, hémisphère nord de la Lune. En cas de succès, elle devait mesurer le champ magnétique sur le site de l’alunissage dont elle devait renvoyer des données et des images sur la Terre.
 

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