Durant toute la campagne électorale Sarah Netanyahou était très présente. Le soir de la victoire son sourire était éclatant.
Le Figaro : « Le premier ministre israélien a encouragé la constitution de la liste de l’Union de la droite et des suprémacistes juifs d’Ozmat afin de gagner les législatives et enchaîner sur un cinquième mandat.
Une proposition, cheval de bataille de l’ultradroite, à laquelle il n’avait pas jusqu’à présent souscrit, non pas par conviction mais par crainte des réactions américaines. Sa proximité avec Donald Trump lui a permis de franchir le pas. Puis mardi, le jour du scrutin, il a appelé au vote utile en dramatisant les enjeux. Il n’a pas brandi, comme en 2015, l’épouvantail du vote arabe. Il n’était pas assez crédible. Les Arabes israéliens ne se sont pas précipités dans les bureaux de vote ».
Sara Netanyahou (en hébreu שָׂרָה נְתַנְיָהוּ), née Sara Ben-Artzi le à Kiryat Tivon, en Israël, est l’épouse du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Elle est psychologue de formation.
Le père de Sara, Shmuel Ben-Artzi, était un enseignant, auteur, poète et spécialiste de la Bible israélien né polonais, mort en 2011 à 97 ans. La famille de sa mère, Hava, vivait à Jérusalem depuis six générations. Elle étudie au lycée Greenberg de Tivon puis travaille comme reporter à Maariv LaNoar, un hebdomadaire pour les adolescents israéliens. En 1984, elle obtient un diplôme à l’université de Tel Aviv et en 1996 un master à l’université hébraïque de Jérusalem. Elle est psychologue à l’Armée de défense d’Israël.
Dans les années 1980, elle épouse Doron Neuberger. Elle poursuit son travail de psychologue auprès d’enfants surdoués à l’Institut pour la promotion de la créativité, de l’excellence et de la jeunesse, dirigé par le docteur Erika Landau, et dans un centre de réadaptation du ministère du Travail. Elle a également été hôtesse de l’air de la compagnie El Al.
En 1991, elle épouse l’homme politique Benjamin Netanyahou ; ils ont eu deux enfants ensemble. Pendant le premier mandat de Premier ministre de son mari (1996-1999), elle préside Yad b’Yad, une organisation d’aide aux enfants victimes de violences et Tza’ad Kadima, dédiée aux enfants atteints de paralysie cérébrale. En 2000, elle travaille à nouveau comme psychologue scolaire dans les services de la municipalité de Jérusalem. Ses fonctions consistent à établir un diagnostic psychologique et à proposer éventuellement un traitement pour les enfants.
Durant le premier mandat de son mari, Sara Netanyahou est l’objet de beaucoup d’attention des médias, généralement sur un ton négatif. Elle gagne un procès en diffamation déposé contre les éditions Schocken pour calomnie, et, en 2002, un autre contre le journal Kol Haïr. En 2008, Channel 10 affirme que lors la guerre du Liban de 2006, alors qu’elle se rendait à Londres avec son mari pour une opération diplomatique, elle a dépensé une grosse somme d’argent en produits de luxe, payée par un donateur britannique ; elle intente alors un procès en diffamation contre la chaîne. Étant donné que le voyage de Sara Netanyahou n’avait pas été approuvé par le Comité d’éthique de la Knesset, son mari a reçu une interpellation du comité.
Après le retour de Benyamin Netanyahou à la tête du gouvernement israélien, les médias livrent à nouveau des articles négatifs à son sujet. En janvier 2010, le journal Yediot Aharonot rapporte que la gouvernante de la famille Netanyahou poursuit Sara Netanyahou en justice pour refus de payement de salaire, conditions de travail injustes et faits de violence verbale. Elle est à nouveau poursuivie en mars 2014, cette fois-ci par un ancien garde du corps de la famille qui s’était plaint de violences.
En vue des élections législatives de 2015, elle est mise en avant par son mari, candidat à sa réélection, afin de « personnaliser la campagne ».
Mi-2017, elle doit faire face, avec son mari, aux accusations de leur ancien majordome, qui les accusent d’avoir reçu des cadeaux de riches hommes d’affaires. Sara Netanyahou est également visée par une enquête pour fraude aggravée et abus de confiance, au sujet de frais de bouche. Benjamin Netanyahou martèle pour sa part que son épouse « est une femme forte et honorable, et aucune faute ne peut lui être reprochée ». Le 21 juin 2018, elle est mise en examen pour « des centaines de repas commandés entre 2009 et 2013 ».