Favoriser la production de séries plus courtes (entre 20 et 30 minutes), plus internationales et avec des saisons 2 lancées plus rapidement, tel est l’objectif du premier volet du « Plan séries », détaillé par le Centre National du Cinéma (CNC).
Annoncé lors de la précédente édition de Séries Mania par l’ancienne ministre de la Culture Françoise Nyssen, ce plan a été confirmé par l’actuel ministre Franck Riester en déplacement à Lille:
« l’enjeu est à la fois industriel et culturel. La bataille des contenus est le grand combat de notre époque », a-t-il estimé. « Les séries sont devenues un vrai phénomène de société.
Un nouvel art majeur au coeur du succès des plateformes, leurs produits d’appel.
L’enjeu c’est de se distinguer dans un marché mondial très concurrentiel et la clé, c’est l’originalité des oeuvres », explique à l’AFP Frédérique Bredin, la présidente du Centre national du cinéma (CNC). Rappelant le succès de la fiction française en termes d’audiences dans l’Hexagone ainsi qu’à l’export, elle estime que « la France a une carte à jouer ».
« L’idée, c’est de soutenir les séries originales les plus créatives, la prise de risque.
Les formats les plus demandés, notamment par les plus jeunes, sont les 20-30 minutes », indique Mme Bredin.
Le CNC étend donc un mécanisme de bonus de financement réservé aux séries de 52 minutes aux formats de 20 minutes.
Pour soutenir les séries dans la durée, ce bonus jusqu’ici réservé aux saisons 1 sera aussi étendu aux saisons 2 pour permettre leur lancement avant même la diffusion de la saison 1.
« La saisonnalité (régularité, ndlr) est essentielle pour exister dans le marché international », souligne la présidente. De trop longues attentes peuvent en effet porter préjudice à la vie de la série, comme on a pu le voir avec « Les Revenants », grand succès en saison 1 qui n’a pas pu maintenir l’élan à cause des trois ans d’attente pour voir sortir la saison 2.
Autre mesure pour favoriser l’internationalisation des séries françaises, le CNC crée un bonus de 25% aux oeuvres qui bénéficient « d’un préfinancement substantiel à l’étranger ».
L’enveloppe pour ces mesures est de 3 millions d’euros par an. Un deuxième volet se concentrera sur les effets spéciaux, l’écriture et la revalorisation des scénaristes. « Il faut mettre les auteurs au coeur du processus, avec des accords pour mieux les rémunérer, mieux les former », détaille Frédérique Bredin. Le ministre a lancé une mission prospective en ce sens.
En plus de son « Plan Séries », le CNC lance une résidence franco-israélienne de co-écriture de séries, en partenariat avec le Fonds Gesher et Séries Mania.
Elle permettra à 10 scénaristes – cinq français et cinq israéliens – de découvrir les bonnes pratiques de chaque pays et de s’inspirer les uns des autres pour développer des projets de séries à ambition internationale.
Le CNC avait lancé en 2015 un fonds franco-allemand de co-développement de séries, qui a permis de financer 9 projets, dont la série « Eden », sélectionnée à Séries Mania.
« l’enjeu est à la fois industriel et culturel. La bataille des contenus est le grand combat de notre époque », a-t-il estimé. « Les séries sont devenues un vrai phénomène de société.
Un nouvel art majeur au coeur du succès des plateformes, leurs produits d’appel.
L’enjeu c’est de se distinguer dans un marché mondial très concurrentiel et la clé, c’est l’originalité des oeuvres », explique à l’AFP Frédérique Bredin, la présidente du Centre national du cinéma (CNC). Rappelant le succès de la fiction française en termes d’audiences dans l’Hexagone ainsi qu’à l’export, elle estime que « la France a une carte à jouer ».
« L’idée, c’est de soutenir les séries originales les plus créatives, la prise de risque.
Les formats les plus demandés, notamment par les plus jeunes, sont les 20-30 minutes », indique Mme Bredin.
Le CNC étend donc un mécanisme de bonus de financement réservé aux séries de 52 minutes aux formats de 20 minutes.
Pour soutenir les séries dans la durée, ce bonus jusqu’ici réservé aux saisons 1 sera aussi étendu aux saisons 2 pour permettre leur lancement avant même la diffusion de la saison 1.
« La saisonnalité (régularité, ndlr) est essentielle pour exister dans le marché international », souligne la présidente. De trop longues attentes peuvent en effet porter préjudice à la vie de la série, comme on a pu le voir avec « Les Revenants », grand succès en saison 1 qui n’a pas pu maintenir l’élan à cause des trois ans d’attente pour voir sortir la saison 2.
Autre mesure pour favoriser l’internationalisation des séries françaises, le CNC crée un bonus de 25% aux oeuvres qui bénéficient « d’un préfinancement substantiel à l’étranger ».
L’enveloppe pour ces mesures est de 3 millions d’euros par an. Un deuxième volet se concentrera sur les effets spéciaux, l’écriture et la revalorisation des scénaristes. « Il faut mettre les auteurs au coeur du processus, avec des accords pour mieux les rémunérer, mieux les former », détaille Frédérique Bredin. Le ministre a lancé une mission prospective en ce sens.
En plus de son « Plan Séries », le CNC lance une résidence franco-israélienne de co-écriture de séries, en partenariat avec le Fonds Gesher et Séries Mania.
Elle permettra à 10 scénaristes – cinq français et cinq israéliens – de découvrir les bonnes pratiques de chaque pays et de s’inspirer les uns des autres pour développer des projets de séries à ambition internationale.
Le CNC avait lancé en 2015 un fonds franco-allemand de co-développement de séries, qui a permis de financer 9 projets, dont la série « Eden », sélectionnée à Séries Mania.
Source Jean-Marc Morandini
http://koide9enisrael.blogspot.com/2019/04/le-centre-national-du-cinema-lance-une.html