Thierry Oberlé (Copyrights)
L’aviation israélienne a mené plusieurs attaques contre des bâtiments censés abriter des relais du Hamas, en réponse à un tir de missile contre une maison du nord de Tel Aviv. Les mouvements armés palestiniens ont répliqué par des tirs de roquettes en direction d’Israël.
Le Figaro. Correspondant à Jérusalem,
Israël a puni dans la nuit de lundi à mardi Gaza après le tir d’un missile contre une maison d’une localité du nord de Tel Aviv qui a légèrement blessé sept personnes. L’aviation israélienne a mené des dizaines de raids contre des sites militaires et des bâtiments censés abriter des relais du Hamas, l’organisation qui contrôle l’enclave palestinienne. Les bombardements ont notamment ciblé l’immeuble des services de renseignement du Hamas ainsi que les bureaux de Ismaël Haniyeh, l’un des chefs du Hamas. Explosions et incendies se sont succédé. Si les destructions sont importantes, les victimes sont peu nombreuses. Les services de santé de Gaza ont enregistré sept blessés.
Les mouvements armés palestiniens ont répliqué avec les tirs de roquettes en direction du sol israélien, obligeant les habitants israéliens des zones limitrophes à passer la nuit dans des abris antiaériens. Un cessez-le-feu avait été annoncé par les factions palestiniennes lundi à 22 heures. Il a été obtenu via l’entremise de négociateurs égyptiens mais il n’a pas été respecté. L’arrêt des hostilités n’a pas été confirmé par Israël alors que Benyamin Nétanyahou avait réclamé avant de quitter Washington, où il a été reçu par Donald Trump, une «riposte puissante».
L’armée israélienne a recensé une soixantaine de départs de roquettes et d’obus de mortier en provenance de Gaza depuis le début de la confrontation la plus intense depuis des mois. Elle a indiqué ce mardi à l’aube avoir frappé une quinzaine de nouvelles cibles, dont un complexe militaire du djihad islamique. Elle s’est dite prête, dans un communiqué, à «augmenter ses opérations en fonction des nécessités».
Les deux camps semblent s’être fixés des «lignes rouges» à ne pas franchir mais le fragile équilibre de la terreur peut dérailler en cas de bavures. Israël n’a pas procédé pour l’instant à des tentatives d’assassinat de dirigeants gazaouis et le Hamas contrôle ses tirs de missiles.
Le mouvement islamo-nationaliste n’a pas intérêt à provoquer une confrontation au sol dont il sortirait fortement affaibli. À deux semaines des législatives, Benyamin Netanyahou peut craindre un enchaînement de violences incontrôlées qui aurait des conséquences négatives sur le vote des électeurs en cas de dérapage. Il veut cependant donner une leçon au Hamas alors que ses rivaux l’accusent d’avoir «perdu la bataille de la sécurité» et de la dissuasion contre le Hamas.
Israël a puni dans la nuit de lundi à mardi Gaza après le tir d’un missile contre une maison d’une localité du nord de Tel Aviv qui a légèrement blessé sept personnes. L’aviation israélienne a mené des dizaines de raids contre des sites militaires et des bâtiments censés abriter des relais du Hamas, l’organisation qui contrôle l’enclave palestinienne. Les bombardements ont notamment ciblé l’immeuble des services de renseignement du Hamas ainsi que les bureaux de Ismaël Haniyeh, l’un des chefs du Hamas. Explosions et incendies se sont succédé. Si les destructions sont importantes, les victimes sont peu nombreuses. Les services de santé de Gaza ont enregistré sept blessés.
Les mouvements armés palestiniens ont répliqué avec les tirs de roquettes en direction du sol israélien, obligeant les habitants israéliens des zones limitrophes à passer la nuit dans des abris antiaériens. Un cessez-le-feu avait été annoncé par les factions palestiniennes lundi à 22 heures. Il a été obtenu via l’entremise de négociateurs égyptiens mais il n’a pas été respecté. L’arrêt des hostilités n’a pas été confirmé par Israël alors que Benyamin Nétanyahou avait réclamé avant de quitter Washington, où il a été reçu par Donald Trump, une «riposte puissante».
L’armée israélienne a recensé une soixantaine de départs de roquettes et d’obus de mortier en provenance de Gaza depuis le début de la confrontation la plus intense depuis des mois. Elle a indiqué ce mardi à l’aube avoir frappé une quinzaine de nouvelles cibles, dont un complexe militaire du djihad islamique. Elle s’est dite prête, dans un communiqué, à «augmenter ses opérations en fonction des nécessités».
Les deux camps semblent s’être fixés des «lignes rouges» à ne pas franchir mais le fragile équilibre de la terreur peut dérailler en cas de bavures. Israël n’a pas procédé pour l’instant à des tentatives d’assassinat de dirigeants gazaouis et le Hamas contrôle ses tirs de missiles.
Le mouvement islamo-nationaliste n’a pas intérêt à provoquer une confrontation au sol dont il sortirait fortement affaibli. À deux semaines des législatives, Benyamin Netanyahou peut craindre un enchaînement de violences incontrôlées qui aurait des conséquences négatives sur le vote des électeurs en cas de dérapage. Il veut cependant donner une leçon au Hamas alors que ses rivaux l’accusent d’avoir «perdu la bataille de la sécurité» et de la dissuasion contre le Hamas.