L’Express a consacré un superbe article à Tel-Aviv. « Surf, plage, musique et jeunesse ».
Les plus athlétiques plébiscitent la plage du Hilton, on peut y pratiquer facilement les sports nautiques à la mode. La plage est festive de jour comme de nuit, elle est aussi connue pour attirer la population gay. Les locaux apprécient la plage Banana, notamment pour sa jolie vue sur Jaffa, ou la très traditionnelle plage de Geula, qui attire toutes les générations d’Israéliens. Celle de Gordon est tournée depuis toujours vers la fiesta, avec DJ, bars et restaurants à la mode. Au-delà de l’image classique de la fête, le sport est devenu une affaire sérieuse sur les plages de Tel-Aviv.
Les jours de mauvais temps, synonymes de grosses vagues, le surf est à l’honneur. Les clubs de Gordon et du Hilton sont très réputés, défier la vague sur des plages situées en pleine ville est un des musts pour les amateurs. On croise les surfeurs très tôt le matin, certains ont adopté une planche que l’on ne voit qu’à Tel-Aviv, le hassaké -l’ancêtre du paddle-, à privilégier par temps calme. L’engouement international pour le yoga n’a évidemment pas oublié les plages de la ville.
Il se pratique au lever ou au coucher du soleil, selon les envies du moment. La mer est encore chaude à l’automne, autorisant la baignade jusqu’en décembre avec des eaux à 20 degrés. Le voyage semble multiple à Tel-Aviv, le quartier de Jaffa par ses murailles et petites rues évoque les cités antiques de la Méditerranée.
Les traces d’une histoire millénaire voisinent avec les boutiques les plus branchées du moment. La première ville mondiale du Bauhaus se découvre au centre de Tel-Aviv, avec plus de 1000 bâtiments, datant des années 1920, classés au Patrimoine mondial par l’Unesco. Moins intéressant d’un point de vue architectural, le littoral tel-avivien ne cesse toutefois de polariser l’attention de tout visiteur, des petits matins calmes aux soirées les plus folles. Comme l’évoque la chanson de Naomi Shemer, grande figure musicale de la ville, disparue en 2004, « de l’écume des vagues je me suis construit une ville blanche ».
http://www.lexpress.fr/tendances/voyage/embruns-festifs-a-tel-aviv_1954978.html