Une histoire authentique (une vidéo sur Youtube l’atteste). Un milliardaire juif chilien s’est rendu au mur occidental à Jérusalem. Il s’est mêlé à la foule, nombreuse en cette période de fêtes juive puis à sorti un sachet. Il s’est mis à distribuer des billets de $100 tout en chantant et en demandant à la foule de chanter avec lui.
Rapidement, des dizaines de personnes ont afflué et l’ont encerclé, réclamant des billets. Le milliardaire semble avoir passé un bon moment. (coolamnews.com)
LE PLUS. Le principe de la tsedaka est inhérent au judaïsme.
- D’une part, Dieu Est Juste, Généreux et Miséricordieux. Sa Justice est Sa générosité est SA miséricorde. Il est donc juste d’être généreux.
- D’autre part, ceci étant lié à cela, le Judaïsme prescrit une solide éthique d’entraide et de solidarité afin de se sanctifier.
Ceci a conduit une grande partie de la communauté juive à la philanthropie. La petite cagnotte métallique au profit d’une bonne œuvre se trouve souvent sur le comptoir d’un magasin tenu par un Juif, ou au sein d’un foyer. De plus, le second degré de la charité étant le don à un récipiendaire inconnu sans publicité, les donations anonymes sont très fréquentes dans les communautés juives.
La tsedaka étant si importante aux yeux du judaïsme, elle est souvent associée à ses grands moments et manifestations:
- un jour de réjouissance comme le mariage juif, est l’occasion de donner la tsedaka.
- lors de la fête juive de Pessah, les pauvres sont invités à la table du Seder au cours de laquelle la période d’esclavage du peuple juif en Égypte est rappelée.
- lors de la fête juive de Pourim, il est prescrit à toute personne juive d’offrir de la nourriture (l’équivalent d’un plat) à au moins deux personnes pour accroître la joie de ce moment heureux du calendrier juif.