L’un des trois nouveaux Prix Nobel de médecine 2017 est Michael Roshbash, fils d’immigrants juifs qui ont fui l’Allemagne nazie en 1938. Son père était le chantre d’une synagogue. Dans un article autobiographique écrit avant de recevoir le Prix Shaw en 2013, Roshbash avait raconté l’émigration de ses parents. « Je ne vais pas commencer tout à fait au début […] mais à l’émigration d’Allemagne nazie de mes parents et à leur nouvelle vie aux Etats-Unis », avait-il écrit. « Une phrase résume ces évènements : après des années de problèmes et de dur labeur, mes parents ont réussi une vie satisfaisante, si ce n’est confortable, pour eux et leurs deux enfants. » (Times of Israel)
LE PLUS. Selon RFI : « La semaine des prix Nobel s’ouvre ce lundi 2 octobre avec le prix de médecine. Celui-ci a été attribué à trois scientifiques américains, Jeffrey Hall, Michael Rosbash et Michael Young ; ils sont récompensés pour leur recherches sur le rythme biologique des êtres vivants mais aussi les troubles du sommeil ou ceux liés au décalage horaire.
Jeffrey Hall, Michael Rosbash et Michael Young ont exploré la mécanique de notre horloge interne. Une horloge calée sur 24 heures et qui permet de nous adapter aux différents moments du jour et de la nuit. Ainsi, ce rythme biologique régule nos besoins en sommeil et en nourriture, il ajuste aussi la pression artérielle, la fréquence cardiaque, la température du corps durant ces périodes. Même l’humeur et la mémoire battent quelque peu au rythme de cette pendule.
Rouages complexes
L’horloge est bien sûr nichée dans notre cerveau, et ses rouages sont complexes. A partir d’expériences sur la mouche, les trois scientifiques américains ont réussi à isoler un gène contrôlant le rythme biologique. Ce gène agit sur une protéine qui s’accumule dans la cellule au cours de la nuit puis est désagrégée pendant le jour. Un mécanisme commun à tous les organismes multicellulaires.
Notre montre intérieure n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Mais l’on sait que lorsqu’elle est malmenée, les effets peuvent être délétères. Ainsi les personnes travaillant la nuit ont plus de risque de développer des problèmes de santé. Le tic-tac de notre horloge n’a pas fini de défier les chercheurs ».
Rouages complexes
L’horloge est bien sûr nichée dans notre cerveau, et ses rouages sont complexes. A partir d’expériences sur la mouche, les trois scientifiques américains ont réussi à isoler un gène contrôlant le rythme biologique. Ce gène agit sur une protéine qui s’accumule dans la cellule au cours de la nuit puis est désagrégée pendant le jour. Un mécanisme commun à tous les organismes multicellulaires.
Notre montre intérieure n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Mais l’on sait que lorsqu’elle est malmenée, les effets peuvent être délétères. Ainsi les personnes travaillant la nuit ont plus de risque de développer des problèmes de santé. Le tic-tac de notre horloge n’a pas fini de défier les chercheurs ».