Un établissement vinicole israélien devrait construire une installation de 8 millions de dollars en Chine centrale, dans l’espoir de faire partie de ce qui est devenu l’un des plus grands marchés viticoles du monde. Le viticulteur, Hayotzer, a signé un accord préliminaire avec le groupe Pen Dun pour bâtir le projet commun.
Hayotzer, propriété d’Arza, l’un des plus grands vignobles d’Israël, occupera 20 à 25% des parts et conseillera sur la vinification et la viticulture de l’entreprise proposée. La Chine est actuellement le quatrième consommateur mondial de vin et devrait dépasser la France et le Royaume-Uni d’ici 2020.
« Ils m’ont accueilli comme si j’étais un gagnant du prix Nobel juif », a déclaré Guy Edri, directeur général de Hayotzer à The Media Line. «Ils sont très enthousiastes à l’égard des Juifs et de la créativité juive. Ils disent que la culture juive est très proche de la culture chinoise et que toutes deux sont vieilles de milliers d’années. Ils voient également le symbole kasher comme une marque de qualité. «
La Chine achète d’ores et déjà beaucoup de vin israélien. Lorsqu’Edri a rencontré des importateurs chinois durant une récente foire des vins en Chine, ces derniers ont passé une commande de 40 000 bouteilles. C’est le genre de marché dont Israël, avec sa population totale de seulement huit millions, ne peut que rêver.
« La Chine est un nirvana pour les vignerons israéliens – c’est l’un des plus grands marchés viticoles du monde », a déclaré Adam Montefiore, journaliste spécialisé en œnologie, à The Media Line. « Nous plaisantons souvent autour du faitque si nous pouvions vendre du vin à un seul village en Chine, nous pourrions tous nous retirer. Les Chinois ont un grand respect pour l’histoire et la technologie d’Israël « .
Cependant, il a également déclaré que la bureaucratie chinoise pouvait rendre la réussite de nouvelles entreprises difficile. Et les œnophiles pourraient faire une crise cardiaque si ils voyaient leur produit mélangé avec du Sprite pour plaire aux Chinois, qui sont friands de boissons sucrées. Les chinois sont friands de vins israéliens
La signature pour l’établissement vinicole n’est que le dernier accord entre Israël et la Chine. Le ministre des Finances, Moshe Kahlon, a récemment visité Pékin pour signer un accord commercial de 300 millions de dollars avec des entreprises israéliennes «de technologie propre», ce qui signifie une technologie énergétique et agricole respectueuse de l’environnement.
Source : Ynet
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