Tel-Aviv (Dan Rosh). Il est quasi certain qu’aucune entreprise où organisation en Israël ne prendra le risque d’inviter l’ex-Président Barack Obama, détesté et très controversé en Israël, surtout sur son accord désastreux avec l’Iran. Bill Clinton a déjà été invité en Israël et a été grassement payé ($100 000 non inclus sont hôtel et déplacements business class) par une grande entreprise israélienne.
Selon LCI : »A peine sept mois après son départ, le 20 janvier dernier, de la Maison Blanche, Barack Obama a déjà commencé à monnayer ses huit ans d’expérience en tant que président des États-Unis. Selon plusieurs médias américains, le prédécesseur de Donald Trump reçoit un cachet très élevé pour parler devant le gratin de Wall Street.
Selon LCI : »A peine sept mois après son départ, le 20 janvier dernier, de la Maison Blanche, Barack Obama a déjà commencé à monnayer ses huit ans d’expérience en tant que président des États-Unis. Selon plusieurs médias américains, le prédécesseur de Donald Trump reçoit un cachet très élevé pour parler devant le gratin de Wall Street.
400.000 dollars la conférence
En août dernier, Barack Obama a ainsi donné une conférence lors d’un sommet organisé par la division de gestion des grosses fortunes de la banque américaine Northen Trust, pour laquelle il aurait reçu la coquette somme de 400.000 dollars. Il n’est pas le seul gros bonnet à avoir pris la parole lors de cet événement. L’ancien maire de New York et milliardaire Michael Bloomberg ou Jonathan Trull, conseiller sur la cybersécurité chez Microsoft, étaient ainsi notamment présents.
Mais ce n’est pas tout. La semaine dernière, l’ancien président aurait également été payé 400.000 dollars lors d’une conférence organisée par le fonds américain Carlyle, selon Bloomberg. Et la semaine prochaine, il donnera à nouveau une conférence payée par la banque d’investissement Cantor Fitzgerald à New York pour discuter de l’ « Obamacare », une des réformes les plus emblématiques de sa présidence. Cette réforme du système de santé, qui ouvre l’accès à la sécurité sociale à un plus grand nombre d’Américains, est visée depuis des mois par Donald Trump et le parti républicain, qui tentent coûte que coûte de l’abroger, sans y parvenir pour le moment.
Mais ce n’est pas tout. La semaine dernière, l’ancien président aurait également été payé 400.000 dollars lors d’une conférence organisée par le fonds américain Carlyle, selon Bloomberg. Et la semaine prochaine, il donnera à nouveau une conférence payée par la banque d’investissement Cantor Fitzgerald à New York pour discuter de l’ « Obamacare », une des réformes les plus emblématiques de sa présidence. Cette réforme du système de santé, qui ouvre l’accès à la sécurité sociale à un plus grand nombre d’Américains, est visée depuis des mois par Donald Trump et le parti républicain, qui tentent coûte que coûte de l’abroger, sans y parvenir pour le moment.
À nouveau, Barack Obama devrait toucher la coquette somme de 400.000 dollars pour seulement deux heures de discours, affirme une source proche du dossier à nos confrères de l’AFP.
Une image écornée ?
Ces conférences de Barack Obama, vu comme une autorité morale par un bon nombre de démocrates, pourraient écorner l’image positive dont il bénéficie depuis son départ de la Maison Blanche. Surtout qu’en plus des trois conférences à Wall Street, le président a déjà été rémunéré pour six interventions depuis le mois de janvier.
Face aux premières critiques, le cabinet de Barack Obama a affirmé que l’argent récolté a été reversé à des associations caritatives. « Les discours rémunérés ont permis au président Obama de contribuer pour 2 millions de dollars aux programmes de formation et d’aide à l’emploi pour les jeunes de milieux défavorisés à Chicago », a indiqué par courriel Kevin Lewis, un porte-parole de l’ancien président, à un certain nombre de médias.
Quoiqu’il en soit, ce genre de relation avec le milieu financier ne peut avoir qu’un effet négatif sur l’image de l’ancien président au sein du parti démocrate. En effet, depuis la défaite d’Hillary Clinton, Bernie Sanders et la sénatrice Elizabeth Warren, chefs de file de la gauche du parti démocrate connus pour leur hostilité à la finance, semblent imposer leurs thématiques. « Ce type d’apparitions, en plus très bien rémunérées, pourrait ternir sa réputation au sein de la base de la gauche du parti et renforcer la perception que les démocrates sont le parti des élites », confie à l’AFP Randy Albelda, enseignante à l’University of Massachusetts Boston.
Face aux premières critiques, le cabinet de Barack Obama a affirmé que l’argent récolté a été reversé à des associations caritatives. « Les discours rémunérés ont permis au président Obama de contribuer pour 2 millions de dollars aux programmes de formation et d’aide à l’emploi pour les jeunes de milieux défavorisés à Chicago », a indiqué par courriel Kevin Lewis, un porte-parole de l’ancien président, à un certain nombre de médias.
Quoiqu’il en soit, ce genre de relation avec le milieu financier ne peut avoir qu’un effet négatif sur l’image de l’ancien président au sein du parti démocrate. En effet, depuis la défaite d’Hillary Clinton, Bernie Sanders et la sénatrice Elizabeth Warren, chefs de file de la gauche du parti démocrate connus pour leur hostilité à la finance, semblent imposer leurs thématiques. « Ce type d’apparitions, en plus très bien rémunérées, pourrait ternir sa réputation au sein de la base de la gauche du parti et renforcer la perception que les démocrates sont le parti des élites », confie à l’AFP Randy Albelda, enseignante à l’University of Massachusetts Boston.
Des précédents
Avant l’ex-président américain, d’autres chefs de gouvernement de grandes démocraties se sont fait grassement rémunérer pour partager leur expérience devant des cercles financiers. Tony Blair, l’ancien Premier ministre britannique, et Bill Clinton en sont les plus grands exemples. De son côté, Nicolas Sarkozy avait notamment été en 2013 l’un des conférenciers vedettes de la SALT, une conférence organisée à Las Vegas par le financier Anthony Scaramucci, le bouillant et éphémère directeur de la communication de Donald Trump à la Maison Blanche ».