En juin, au moment de discuter, en termes précis la position à adopter vis-à-vis du sommet Afrique-Israël lors de la conférence de politique nationale de l’ANC, les membres de la commission des affaires étrangères se sont écharpés. Et ont été incapables de se mettre d’accord sur un geste de protestation – comme la fermeture de l’ambassade à Tel-Aviv, qui avait été envisagée.
Pourquoi ? « Les relations d’affaires jouent un rôle de plus en plus important », glisse une source qui fait le lien entre les deux pays. Le volume d’échanges entre Israël et l’Afrique du Sud augmente de 10 % par an. Il y a, au fond, un discours pour le domaine public, et des intérêts personnels, parfois troublants, pour le reste. La contradiction est au cœur de cette vaste question. Alors que le premier ministre israélien répète à la moindre occasion son slogan « Israël est de retour en Afrique, et l’Afrique est de retour en Israël » (lemonde.fr)
L’économie de l’Afrique du Sud est à deux vitesses : une partie est de pair avec les pays industrialisés et l’autre a des besoins criants d’infrastructures de base.
Selon l’indicateur du développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’Afrique du Sud a reculé de 35 places dans leur classement entre 1990 et 2005, constatant l’appauvrissement général de la population. Au Zimbabwe et en Côte d’Ivoire. Ces dernières ont généré des vagues d’immigration vers l’Afrique du Sud.
De nombreux africains immigrent en Afrique du Sud pour gagner plus d’argent que dans leurs pays d’origine. Inversement, les blancs – surtout les jeunes diplômés – émigrent massivement en Australie ou en Nouvelle-Zélande pour les raisons suivantes: très forte criminalité, discrimination positive bloquant les perspectives d’évolution professionnelle pour les blancs (plus encore pour les hommes), dépréciation du Rand et tiermondisation/africanisation de l’Afrique du Sud, corruption, etc.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/18/le-rapprochement-a-risque-de-l-afrique-avec-israel_5187388_3212.html
Pourquoi ? « Les relations d’affaires jouent un rôle de plus en plus important », glisse une source qui fait le lien entre les deux pays. Le volume d’échanges entre Israël et l’Afrique du Sud augmente de 10 % par an. Il y a, au fond, un discours pour le domaine public, et des intérêts personnels, parfois troublants, pour le reste. La contradiction est au cœur de cette vaste question. Alors que le premier ministre israélien répète à la moindre occasion son slogan « Israël est de retour en Afrique, et l’Afrique est de retour en Israël » (lemonde.fr)
L’économie de l’Afrique du Sud est à deux vitesses : une partie est de pair avec les pays industrialisés et l’autre a des besoins criants d’infrastructures de base.
Selon l’indicateur du développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’Afrique du Sud a reculé de 35 places dans leur classement entre 1990 et 2005, constatant l’appauvrissement général de la population. Au Zimbabwe et en Côte d’Ivoire. Ces dernières ont généré des vagues d’immigration vers l’Afrique du Sud.
De nombreux africains immigrent en Afrique du Sud pour gagner plus d’argent que dans leurs pays d’origine. Inversement, les blancs – surtout les jeunes diplômés – émigrent massivement en Australie ou en Nouvelle-Zélande pour les raisons suivantes: très forte criminalité, discrimination positive bloquant les perspectives d’évolution professionnelle pour les blancs (plus encore pour les hommes), dépréciation du Rand et tiermondisation/africanisation de l’Afrique du Sud, corruption, etc.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/18/le-rapprochement-a-risque-de-l-afrique-avec-israel_5187388_3212.html