Elta North American, constructeur israélien de systèmes de défense dont le siège est dans le Maryland, a été sélectionnée, avec quatre autres sociétés, pour construire un prototype pour le mur qui séparera les États-Unis du Mexique. (Times of Israel)
Le Parisien : « Promesse phare du président Donald Trump, le mur qui doit protéger les 3 200 kilomètres de frontière entre les Etats-Unis et le Mexique verra-t-il vraiment le jour ? Les obstacles semblent insurmontables, comme le montre le reportage de notre envoyé spécial.
Rusty Monsees, 68 ans, a passé sa vie dans une petite ferme au numéro 4650 de la rue qui porte son nom, Monsees Road, en périphérie de Brownsville (Texas).
Ce fervent soutien de Donald Trump s’oppose à l’idée du président républicain de bâtir un « grand et beau mur » le long des 3 200 kilomètres de frontière entre les Etats-Unis et le Mexique (l’édifice couvrirait la moitié, le reste serait protégé, selon Donald Trump, par des « obstacles naturels »).
Pour réaliser cette promesse phare de sa campagne, un appel d’offres a été lancé en mars. La muraille de béton doit atteindre neuf mètres de haut et être « esthétique » côté américain ! Une vingtaine de sociétés présenteront des prototypes en juillet à San Diego (Californie). La construction pourrait débuter cet automne.
« Cela ne changera rien. Il faudrait plutôt mettre plus de policiers », juge Rusty. Le président a beau prétendre que ses électeurs réclament le mur, 61 % des habitants du Texas, un Etat pourtant très républicain, y sont défavorables, selon un sondage publié par l’institut Texas Lyceum fn avril. « Trump fait de son mieux, mais on n’a pas besoin de ce foutu mur », abonde le propriétaire voisin, Peter Zepeda, 66 ans, qui suggère plutôt « un mur électronique, avec des capteurs et des caméras ».
Ce fervent soutien de Donald Trump s’oppose à l’idée du président républicain de bâtir un « grand et beau mur » le long des 3 200 kilomètres de frontière entre les Etats-Unis et le Mexique (l’édifice couvrirait la moitié, le reste serait protégé, selon Donald Trump, par des « obstacles naturels »).
Pour réaliser cette promesse phare de sa campagne, un appel d’offres a été lancé en mars. La muraille de béton doit atteindre neuf mètres de haut et être « esthétique » côté américain ! Une vingtaine de sociétés présenteront des prototypes en juillet à San Diego (Californie). La construction pourrait débuter cet automne.
« Cela ne changera rien. Il faudrait plutôt mettre plus de policiers », juge Rusty. Le président a beau prétendre que ses électeurs réclament le mur, 61 % des habitants du Texas, un Etat pourtant très républicain, y sont défavorables, selon un sondage publié par l’institut Texas Lyceum fn avril. « Trump fait de son mieux, mais on n’a pas besoin de ce foutu mur », abonde le propriétaire voisin, Peter Zepeda, 66 ans, qui suggère plutôt « un mur électronique, avec des capteurs et des caméras ».