Les achats immobiliers effectués par des étrangers en Israël ont atteint un niveau très bas. La baisse de l’euro et de la livre sterling par rapport au shekel, la hausse des prix des logements et des mesures prises par la banque d’Israël visant à augmenter la régulation des avoirs des résidents étrangers en Israël, expliquent la baisse des achats immobiliers.
A titre d’exemple, pour un appartement d’une valeur de 1,5 millions de shekels, un acheteur français devait dépenser 300.000 euros en 2015, mais en 2017, pour le même bien, l’acheteur français devrait débourser 390.000 euros soit 30% de plus.
Selon les chiffres du ministère des Finances, le 2e trimestre 2017 a été le plus mauvais depuis 2003, à l’époque de la 2e Intifada. Cette tendance se remarque aussi par un faible fréquentation des salons de l’immobilier en Israël ou à l’étranger.
Anat Riesenberg, directrice d’une agence immobilière anglaise de Netanya confié qu’elle arrivait à vendre 60 à 70 logements lors de ce genre de salons, mais que depuis un certain temps, non seulement les acheteurs se font presque inexistants, mais certains juifs britanniques ont décidé de revendre un bien qu’ils avaient acquis en Israël.
Le problème est identique pour les acheteurs potentiels britanniques et dans une certaines mesure pour les Américains. De quoi décourager les candidats étrangers, même chez ceux qui disposent de moyens. (Source : LPH. IsraelValley a ré-édité l’article original)