Depuis longtemps, l’aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv est réputé être le plus sûr au monde. Voitures, taxis et navettes sont systématiquement arrêtés à un barrage tenus par des gardes de sécurité privés, avant même de pénétrer dans le périmètre de l’aéroport. Ils n’est pas rare que les passagers y soient brièvement interrogés et contrôlés, avant de pouvoir se diriger vers le terminal, plusieurs centaines de mètres plus loin.
A l’entrée du hall d’arrivée, les caméras de surveillance sont discrètes mais omniprésentes. Certaines, biométriques, permettent d’identifier des personnes « fichées ». D’autres agents, en civil, scrutent également l’entrée des passagers, à l’affût du moindre mouvement suspect. Ce dispositif hautement dissuasif est également visible à l’intérieur de l’aéroport. Au renseignement humain, essentiel, s’ajoutent des patrouilles de policiers et des brigades canines dont les chiens sont formés à la détection d’explosifs.
Si Israël et ses compagnies aériennes ont connu des dizaines d’attentats ou de tentatives d’attentats dans les années 1970 et 1980, ses responsables ont appris à juguler la menace terroriste. Si bien qu’aujourd’hui, les experts s’accordent à dire qu’il est quasiment impossible de mener une attaque contre un aéroport israélien.
L’intérêt pour ce savoir-faire unique a démarré peu après les attaques du 11 septembre 2001 et s’est considérablement accru depuis que l’Europe est la cible d’actions terroristes d’envergure. A plusieurs reprises, des délégations françaises sont venues observer ce « modèle sécuritaire » mis en place par les autorités aéroportuaires israéliennes. Une combinaison de techniques et de technologies que l’on retrouve par ailleurs dans toutes les gares routières et ferroviaires du pays, protégés tout autant.
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