Les israéliens ont souvent optimistes. Une recherche menée au Japon montre que les personnes optimistes présentent des schémas d’activité cérébrale étonnamment similaires lorsqu’elles pensent au futur. Il n’y a pas de réponse simple et catégorique à la question de savoir si les Israéliens sont optimistes. L’optimisme est un trait personnel, et les Israéliens, comme toute population, sont divers. Cependant, plusieurs études et observations suggèrent que, dans l’ensemble, les Israéliens ont tendance à afficher un certain niveau d’optimisme, malgré les défis auxquels leur pays est confronté. 

Voici quelques points à considérer :
  • Optimisme face à l’adversité:

    De nombreuses études montrent que les Israéliens ont une capacité remarquable à faire preuve d’optimisme et de résilience face à l’adversité, notamment dans le contexte du conflit israélo-palestinien et des menaces sécuritaires. 

  • Facteurs culturels:

    La culture israélienne met l’accent sur l’importance de l’espoir, de la persévérance et de la recherche de solutions, ce qui peut contribuer à un état d’esprit généralement optimiste. 

  • Innovation et créativité:

    Israël est connu pour son innovation et sa créativité dans de nombreux domaines, ce qui suggère une mentalité tournée vers l’avenir et un certain degré d’optimisme quant à la capacité du pays à surmonter les défis. 

  • Contexte politique et sécuritaire:

    La situation politique et sécuritaire complexe d’Israël peut susciter des inquiétudes et du pessimisme chez certains, tandis que d’autres peuvent faire preuve d’optimisme quant à la capacité du pays à trouver des solutions. 

  • Études sur l’optimisme:

    Des études spécifiques sur l’optimisme en Israël ont été menées, montrant des tendances variables selon les groupes démographiques et les contextes spécifiques. 

En résumé, bien qu’il n’y ait pas de réponse unique, il semble que les Israéliens, dans l’ensemble, aient tendance à afficher un certain niveau d’optimisme, alimenté par leur culture, leur résilience et leur capacité à innover, tout en étant conscients des défis auxquels leur pays est confronté. 

SELON (1) : « « Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon ». En ouvrant le plus célèbre de ses romans sur ces quelques mots, Léon Tolstoï était loin de se douter qu’ils serviraient de point de départ à une découverte scientifique majeure sur les mécanismes de notre cerveau face à l’avenir. Et pourtant, un siècle et demi plus tard, des chercheurs de l’université de Kobe au Japon se sont appuyés sur ce qu’ils ont baptisé le « principe d’Anna Karénine » pour comprendre ce qui distingue l’optimisme du pessimisme à l’échelle neuronale.

Dans un rapport paru le 21 juillet dernier au sein de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences USA, l’équipe de scientifiques révèle que les personnes optimistes présentent des schémas d’activité cérébrale étonnamment similaires lorsqu’elles pensent au futur. En revanche, chez les pessimistes, chaque cerveau semble fonctionner selon un motif unique. « Les individus optimistes se ressemblent tous, mais chaque individu moins optimiste imagine l’avenir à sa manière  », résument les auteurs de l’étude, en clin d’œil à l’incipit d’Anna Karénine publié en 1877.

« Nous avons tendance à considérer qu’imaginer l’avenir est un acte profondément personnel et subjectif, explique Kuniaki Yanagisawa, psychologue à l’université de Kobe et auteur principal du rapport. Mais notre étude montre que, surtout pour les optimistes, la façon dont nos cerveaux procèdent peut être similaire ». Une trouvaille qui, selon lui, pourrait expliquer pourquoi nous sommes plus en phase avec certaines personnes que d’autres.

Le futur à portée de cortex

Pour aboutir à une telle conclusion, les chercheurs ont recruté 87 cobayes qui couvraient tout le spectre du pessimisme à l’optimisme. Le cerveau de chaque participant a été scanné à l’aide d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRMf) pendant qu’ils imaginaient différents événements futurs possibles ; certains positifs comme un tour du monde et d’autres négatifs comme un licenciement.

Résultat : chez les plus optimistes, les chercheurs ont observé des schémas d’activité cérébrale remarquablement similaires au sein d’une région clé impliquée dans la projection mentale vers le futur, appelée le cortex préfrontal médian. « Les optimistes semblent utiliser un cadre neuronal commun pour organiser leurs pensées sur l’avenir, ce qui reflète probablement un style de traitement mental similaire plutôt que des idées identiques, explicite Kuniaki Yanagisawa dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian. Même si nous ne pouvons pas dire qu’ils ont les mêmes pensées, nous pouvons affirmer qu’ils semblent penser de la même manière – structurellement ».

L’équipe japonaise a également constaté que, chez les optimistes, le cortex préfrontal médian réagit de façon plus distincte selon que l’on imagine des scénarios positifs ou négatifs pour le futur. Autrement dit, leur cerveau fait une nette différence entre ce qui est perçu comme bon ou mauvais. « Ils traitent différemment les informations émotionnelles concernant l’avenir, (…) ce qui peut les aider à rester résilients », analyse le psychologue Kuniaki Yanagisawa.

Un optimisme avantageux

Soyons clairs : il n’y a aucune différence anatomique entre le cerveau d’un optimiste et celui d’un pessimiste. Les différences se situent uniquement dans leur façon de fonctionner. Cela a déjà été observé, notamment en 2017 lorsque des chercheurs de l’Inserm et de l’École normale supérieure ont démontré que, face à une récompense, la région cérébrale du striatum ventral – associée à la motivation – s’active presque deux fois plus chez les optimistes que chez les réalistes. D’autres études ont aussi révélé que les optimistes ont souvent de meilleures capacités de raisonnement ainsi qu’une meilleure résilience psychologique.

Autant d’atouts qui, d’après Kuniaki Yanagisawa, pourraient leur donner l’avantage en société. « Des recherches récentes indiquent que le cerveau des personnes occupant des rôles centraux dans un groupe réagit de façon similaire à certains stimuli. Il est donc possible que ceux qui partagent une attitude optimiste envers l’avenir le perçoivent aussi de manière semblable dans leur cerveau et que cela leur permette de comprendre plus facilement le point de vue de l’autre », suppose le psychologue japonais sur le site Neuroscience News.

Cette découverte de l’université de Kobe pourrait aussi clarifier pourquoi les optimistes sont souvent perçus comme plus sociables. « Ce sentiment d’être sur la même longueur d’onde [entre optimistes] n’est pas qu’une métaphore : les cerveaux des optimistes pourraient, littéralement, partager une même conception du futur, avance Kuniaki Yanagisawa. Mais cela soulève de nouvelles questions. Ce mécanisme commun est-il inné ou se tisse-t-il avec le temps, par exemple à travers l’expérience et le dialogue ? (…) Les optimistes partagent-ils un mécanisme cérébral fondamental qui leur permet de nouer plus facilement des liens sociaux ? ». Autant de mystères que l’équipe japonaise espère élucider pour avancer « vers une société où les gens peuvent mieux communiquer ». »

(1) https://usbeketrica.com/fr/article/c-est-prouve-le-cerveau-des-optimistes-ne-fonctionne-pas-de-la-meme-maniere-que-celui-des-pessimistes?utm_source=firefox-newtab-fr-fr

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