Des chercheurs israéliens découvrent des marqueurs de la maladie de Parkinson qui permettent de la détecter 15 ans avant l’apparition des symptômes

26 Septembre 2024
Photo : Tima Miroshnichenko/Pexels.
La maladie de Parkinson touche plus de 8.5 millions de personnes dans le monde. Il s’agit d’une maladie neurodégénérative chronique caractérisée par des mouvements lents, une rigidité, des tremblements et une perte de contrôle postural. Cela est dû à un déficit de sécrétion de dopamine, une hormone libérée par les terminaisons nerveuses de la substance noire.

Au moment où les symptômes moteurs apparaissent, entre 50 % et 80 % de ces neurones ont déjà été perdus, ce qui limite les options de traitement, ce qui rend essentiel la recherche de nouvelles méthodes de détection précoce et de prévention.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Tel Aviv a développé une méthode innovante qui pourrait permettre une détection jusqu’à 15 ans avant l’apparition des premiers symptômes, grâce à la microscopie à super-résolution.

L’équipe, dirigée par le professeur Uri Ashery et le doctorant Ofir Sade, a réussi à identifier des agrégats protéiques anormaux dans les cellules de la peau. Ils se sont concentrés sur deux mutations génétiques courantes chez les Juifs ashkénazes.

Ashery a exprimé son espoir « que dans les années à venir, il sera possible de proposer des traitements préventifs aux proches des patients atteints de la maladie de Parkinson qui risquent de développer la maladie ».

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