France : la justice ordonne la levée du boycott des entreprises israéliennes au salon de défense Eurosatory
Le salon Eurosatory s’est ouvert lundi, sans les 74 exposants israéliens qui devaient y être présents
Le tribunal de commerce de Paris a ordonné ce mardi au salon Eurosatory de suspendre l’interdiction d’exposer visant les entreprises israéliennes, jugeant cette mesure discriminatoire. La justice avait été saisie par la Chambre de commerce France-Israël, représentée par Patrick Klugman, et Coges Events, après le boycott des fabricants d’armes de l’Etat hébreu à cet événement décrété par le gouvernement français sur fond de guerre à Gaza.
Cette décision avait encore été aggravée quelques jours plus tard par le tribunal de Bobigny qui, saisi par des associations propalestiniennes, avait en plus interdit la présence de tout intermédiaire de ces sociétés. Un excès de zèle vivement dénoncé par les organisateurs mêmes du salon, qui avaient annoncé leur intention de faire casser cette décision. Le ministre de la Défense s’est lui-même prononcé en faveur d’un tel appel, estimant que la décision du tribunal de Bobigny allait bien au-delà de ce qu’avait initialement décidé le gouvernement. Lundi, soit quelques heures avant la décision du tribunal de commerce de Paris, un référé a été déposé devant le Conseil d’Etat pour faire annuler définitivement la décision du gouvernement.
Le salon Eurosatory s’est ouvert lundi sans les 74 exposants israéliens qui devaient y être présents. Il doit fermer ses portes vendredi.
I24NEWS.