Bonjour Ilana,

Le BDS va être dégouté. Le Groupe Teva qui est sa cible privilégiée depuis des années est en train de gagner la partie.

Teva Pharma va redevenir une grande et magnifique multinationale israélienne ancrée à Tel-Aviv.

Teva développe et produit depuis plus d’un siècle des médicaments. La société est un leader mondial dans le domaine des médicaments génériques avec un portefeuille de plus de 3 500 produits dans presque tous les domaines thérapeutiques.

Environ 200 millions de personnes prennent chaque jour un médicament fabriqué par Teva.

GOOD NEWS POUR TEVA MEME EN PERIODE DE GUERRE.

  1. La guerre entre Israël et le Hamas ne devrait pas avoir un grand impact sur les performances commerciales de Teva Pharmaceutical Industries.

 

  1. Les ventes en Israël de TEVA ne représentent que 2 % du chiffre d’affaires mondial, tandis que la production en Israël constitue moins de 8 % du total de la production mondiale.

 

  1. TEVA a déclaré que la production n’était pas affectée et qu’il maintenait des plans d’urgence avec des sites de production de secours pour les produits clés.
  2. TEVA ET SANOFI. Le Saviez-vous? Teva collabore avec le fabricant français de médicaments Sanofi pour mettre au point un traitement des maladies inflammatoires de l’intestin qui, espère-t-elle, deviendra un médicament à succès.

 

  1. La hausse des ventes de TEVA en 2023 est principalement due à un paiement initial de $500 millions de reçu dans le cadre de sa collaboration avec le français Sanofi. Pour 2024, l’entreprise pharmaceutique table sur un chiffre d’affaires de $16,3 milliards. Le groupe emploie 46 000 personnes dans le monde.

 

  1. TEVA REMONTE LA PENTE. Très récemment la banque Suisse UBS a rehaussé sa recommandation à l’égard du fabricant pharmaceutique israélien Teva Pharmaceutical Industries : « Teva est dans une position unique pour entreprendre une transition significative vers une société davantage centrée sur la marque, ce qui, selon nous, peut générer une surperformance boursière. »

Teva a conclu fin 2023 un partenariat avec Royalty Pharma afin d’accélérer un programme de recherche clinique pour son médicament qui traite la schizophrénie.

Teva recevra $100 millions de Royalty Pharma pour financer les coûts de développement. Le laboratoire israélien sera responsable du développement et de la commercialisation de son médicament qui traite la schizophrénie et ceci dans le monde entier.

NOUVELLE STRATEGIE.  Richard Francis est depuis 1 an le PDG de Teva. Il est confiant dans la poursuite de la hausse du cours de l’action Teva.

 

Le PDG estime que TEVA entre dans une ère de croissance. Il est optimiste quant à sa capacité à obtenir une bonne valeur pour la vente de sa division d’ingrédients pharmaceutiques actifs.

 

Richard Francis, qui est devenu PDG de Teva en janvier 2023, estime que la capitalisation boursière de l’entreprise augmentera à mesure que le marché appréciera les performances de Teva et la valeur qu’elle crée, mais il admet que ce sera un voyage de plusieurs années.

 

 

Après avoir vu son chiffre d’affaires culminer à $23 milliards en 2017, TEVA a enchaîné cinq années consécutives de recul de ses ventes, tombées à moins de $15 milliards en 2022.

 

Le recul des ventes s’explique par le fait que le Copaxone, qui représente près d’un cinquième du chiffre d’affaires de Teva, est confronté à la concurrence de nouveaux génériques moins chers.

 

Richard Francis, un ancien de Novartis, se donne d’ici à la fin 2024 pour ramener le laboratoire à la croissance. Teva a une dette nette de $18,4 milliards.

Il y a quelques années, le journal Le Monde titrait « La descente aux enfers de Teva, le numéro un mondial des médicaments génériques ».

« Après a annoncé la fermeture ou la cession de quinze usines. Teva a licencié ses 7000 salariés en Israël ainsi que plus de 10 % de ses 10 000 employés aux Etats-Unis. TEVA emploie en Europe plus de 24 000 personnes ».

Teva explique ses contre-performances par « le lancement plus rapide que prévu d’un concurrent générique du Copaxone. Mais le groupe subissait les conséquences d’une stratégie désastreuse. Il avait acheté pour $40 milliards Actavis.

En revanche, il n’avait pris aucune mesure pour acquérir de nouvelles molécules et réduire sa dépendance au Copaxone.

 

 

 

Partager :