Le Canada va mettre en place à partir de janvier un programme d’immigration pour permettre aux habitants de la bande de Gaza ayant de la famille canadienne de demander un visa temporaire, a annoncé jeudi Marc Miller, le ministre de l’immigration.Ce plan n’est pas pour déplaire à certains politiciens israéliens qui ne souhaite qu’une chose : vider Gaza de ses palestiniens.
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a appelé récemment à « écraser Gaza avec toute la force possible », à la suite de la reprise des attaques sur la bande de Gaza après la fin de la trêve temporaire vendredi matin. Le chef du parti d’extrême droite « Pouvoir juif » a également appelé, dans un post sur Twitter, à « l’occupation de la bande de Gaza par Israël ».
« Pour le bien des enfants qui ne sont pas encore revenus, et pour le bien des morts qui ne reviendront plus, et pour que les horreurs du 7 octobre ne se reproduisent jamais, nous devons revenir et écraser Gaza avec toute la force possible. Il faut détruire le Hamas et retourner dans la bande de Gaza sans concessions ni accords », a-t-il ajouté.
Selon (1) : « Le gouvernement de Justin Trudeau accordera un permis de séjour temporaire de trois ans aux membres de la famille élargie de citoyens canadiens (époux, enfants, petits-enfants, frères et soeurs, parents ou grands-parents) qui souhaitent quitter Gaza, a déclaré le ministre à la presse.
« Nous savons que de nombreux Canadiens sont inquiets pour la sécurité de leurs proches à Gaza, c’est pourquoi nous annonçons des mesures d’immigration temporaires » a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse, même s’il a précisé qu’il était actuellement « extrêmement difficile de quitter Gaza ».
« Le Canada ne détermine pas qui, quand ou combien de personnes pourront traverser » le poste-frontière de Rafah, à la frontière avec l’Égypte, seul passage reliant le territoire palestinien au reste du monde, a-t-il ajouté. Ces dernières semaines, plus de 600 Canadiens et de résidents permanents ont pu quitter Gaza par ce point de passage ».
(1) Gabriel Attal. RADIO J. COPYRIGHTS.