Emmanuel Macron est arrivé ce mardi en Israël pour exprimer la « pleine solidarité » de la France après l’attaque du mouvement terroriste du Hamas qui a fait plus de 1 400 morts le 7 octobre.
Le président a entamé sa visite en rencontrant à Tel-Aviv des familles de Français ou de Franco-israéliens tués dans l’attaque ou emmenés comme otages par le Hamas à Gaza. Au moins 30 ressortissants français ont été tués, le plus lourd bilan depuis l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice (86 morts) dans le sud de la France, et sept sont portés disparus, probablement détenus par le Hamas à Gaza.
Il a ensuite rencontré le président Herzog à Jérusalem, avant de s’exprimer avec ce dernier devant la presse. Lors de son intervention, Emmanuel Macron a qualifié les événements du 7 octobre « d’attaque terroriste monstrueuse contre le peuple israélien ».
« Je suis ici pour exprimer la solidarité de la France, aujourd’hui et demain. Le premier objectif qui est le nôtre est le retour de tous les otages, sans distinction. C’est un crime atroce que de jouer avec ces vies », a-t-il affirmé, avant d’assurer qu’Israël « n’était pas seul dans sa lutte contre le terrorisme », et que la France, elle-même touchée par ce fléau, poursuivait cet objectif.
« C’est notre devoir que de combattre ces groupes terroristes. Les opérations ciblées menées par Israël dans la bande de Gaza sont une nécessité absolue, et la France est à vos côtés dans cette mission sacrée Nous ferons le nécessaire pour restaurer la paix, la stabilité et la sécurité dans votre pays et toute la région », a-t-il encore dit en s’adressant à Isaac Herzog.
« Nous n’oublierons jamais ce qui s’est produit le 7 octobre. Tous ces gens ont été assassinés uniquement parce qu’ils étaient juifs. »
Le chef d’Etat français a conclu en indiquant avoir mis en garde le Hezbollah contre toute implication dans le conflit. (I24NEWS. COPYRIGHTS).
LE FIGARO. LE FIL INFO (COPYRIGHTS)
Emmanuel Macron échange avec Benyamin Netanyahou. Après avoir échangé avec le président israélien Isaac Herzog, Emmanuel s’entretient avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
«Prête et déterminée» pour la prochaine étape de la guerre, Tsahal attend le feu vert des politiques
L’armée israélienne est «prête et déterminée» à mener la prochaine étape de sa guerre contre le Hamas, et attend des instructions politiques, a indiqué son porte-parole Daniel Hagari. Il s’attend à des «semaines» de
Le Liban «paiera le prix» si le Hezbollah «entraîne» Israël en guerre, prévient Herzog. «Nous ne cherchons pas la confrontation à notre frontière nord ou avec n’importe qui d’autre», a assuré le président israélien Isaac Herzog lors d’un entretien avec Emmanuel Macron, martelant qu’Israël se concentre sur le combat contre le Hamas. «Mais si le Hezbollah nous entraîne dans une guerre, il est clair que le Liban en paiera le prix», a ajouté le chef de l’État hébreu.
«Je pense qu’il est de notre devoir de combattre ces groupes terroristes, sans confusion, et je dirais, sans élargir le conflit», a affirmé de son côté Emmanuel Macron.
La France fera tout ce qu’elle pourra pour «restaurer la paix et la stabilité», assure Macron.
«Ce qu’il s’est passé [le 7 octobre, NDLR] ne sera jamais oublié», promet Emmanuel Macron au président israélien Isaac Herzog, assurant que «ces gens ont été tués juste parce qu’ils étaient juifs». Le président français a assuré à son homologue que leurs deux pays avaient «beaucoup de choses à faire ensemble» et assuré que la France fera «tout» ce qu’elle pourra pour «restaurer la paix et la stabilité» en Israël et dans la région.
«Notre objectif principal est la libération de tous les otages» du Hamas, affirme Macron
«Notre objectif principal est la libération de tous les otages [du Hamas], sans distinction», assure Emmanuel Macron au président israélien Isaac Herzog. Le président français a assuré à son homologue la «solidarité» de la France, «aujourd’hui et demain». «Je veux que vous soyez sûr que vous n’êtes pas seul dans cette guerre contre le terrorisme», a-t-il ajouté.
La guerre entre Israël et le Hamas risque d’avoir de «graves» conséquences économiques, selon le chef de la Banque mondiale
La guerre entre Israël et le Hamas risque d’avoir de «graves» conséquences économiques, a averti mardi le président de la Banque mondiale, lors d’une conférence d’investisseurs à Ryad en Arabie saoudite. «Je pense que ce qui se passe en Israël et à Gaza (…) aura un grave impact sur le développement économique», a déclaré Ajay Banga, ajoutant : «Je pense que nous nous trouvons à un moment très dangereux».
«Nous sommes liés à Israël par le deuil», indique Emmanuel Macron
Peu après avoir quitté l’aéroport de Tel Aviv, où il a rencontré les familles des victimes du Hamas, Emmanuel Macron a déclaré sur X (anciennement Twitter) : «Nous sommes liés à Israël par le deuil». Le président de la République a indiqué que «30 de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre» et que «9 autres sont encore portés disparus ou retenus en otage».
Le cortège présidentiel quitte Tel Aviv pour Jérusalem
Emmanuel Macron vient de quitter l’aéroport de Tel Aviv pour se rendre à Jérusalem, où il rencontrera plusieurs responsables politiques israéliens, dont le premier ministre Benyamin Netanyahou. Une conférence de presse commune devrait se tenir aux alentours de midi.
Le président de la République rencontre les familles des victimes à l’aéroport.
Dans une salle privée de l’aéroport Ben Gourion, Emmanuel Macron s’entretient avec les familles des victimes tuées par le Hamas ou portées disparues. Trente personnes sont présentes pour représenter 18 familles, dont les proches de Mia Schem, française prise en otage par le Hamas.
