Des kidnappings dans les kibboutz et à Sderot, des scènes de sauvagerie sur des otages emmenés à Gaza. 

Deux lignes majeures se dégagent du chaos des évènements vécus par Israël depuis l’aube de ce 7 octobre et le début de l’opération Déluge d’Al-Asqa menée par le mouvement palestinien armé du Hamas. D’un côté, le pire qu’a toujours craint le pays avec la tragédie des otages. Ils seraient très nombreux, selon les images transmises sur les vidéos des terroristes depuis le territoire israélien, ou depuis Gaza pour certaines, particulièrement atroces.

Comme celle de cette jeune Israélienne ensanglantée amenée dans une jeep, exhibée et traînée par les cheveux, aux cris d’ « Allah Akbar », au milieu d’une meute d’hommes qui se précipitent ensuite sur elle dans la voiture.

Plusieurs familles avec enfants ont été kidnappées, dans les communautés agricoles situées à quelques kilomètres de la frontière, à Kfar Aza, Be’eri et Ein Hashlosha. Les agresseurs les poussent le long des tanks volés à l’armée et les filment en faisant le signe V de la victoire.

Sur d’autres images, les civils sont tués à bout portant. Personne n’est capable pour le moment, côté israélien, d’indiquer le nombre d’otages. Des combats de rue se déroulent en ce moment, les forces spéciales étant enfin entrées dans la zone attaquée et dans la ville de Sderot, pour cibler chaque commando islamiste qui détient des otages. Des membres du Hamas étaient même présents dans les rues d’Ashkelon, signe que la stupeur et le sentiment de panique s’emparent du pays.

Le second aspect de cette journée historique – car elle le restera dans la mémoire israélienne – c’est la faille béante du renseignement. Comment les Brigades Al-Qassam, cette branche armée du Hamas, ont-elles pénétré dans le territoire ? On les voit franchissant les lignes de séparation. Comment un tel vide a-t-il pu se produire ? Où était Tsahal, l’armée ?

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