Renforcement de la coopération scientifique Israël-GB avec un accord de 1,7 M de £.

L’accord signé par les ministres des deux pays vise à développer des technologies clés, dont l’informatique quantique, et à collaborer sur l’IA, la santé et le climat

 

Le ministre israélien de l'Innovation, des Sciences et de la Technologie Ofir Akunis (à droite) et son homologue britannique George Freeman signent un accord de collaboration dans les domaines de la science, de l'innovation et de la technologie, le 20 septembre 2023. (Crédit : Autorisation)

Le ministre israélien de l’Innovation, des Sciences et de la Technologie Ofir Akunis (à droite) et son homologue britannique George Freeman signent un accord de collaboration dans les domaines de la science, de l’innovation et de la technologie, le 20 septembre 2023. (Crédit : Autorisation)

Israël et le Royaume-Uni ont signé mercredi un accord de 1,7 million de livres sterling visant à renforcer les liens et la collaboration en matière de recherche dans les domaines de la science et de l’innovation, en mettant l’accent sur les technologies critiques.

Le mémorandum d’entente (MOU) a été signé à Londres par le ministre israélien de l’Innovation, des Sciences et de la Technologie, Ofir Akunis, et son homologue britannique, George Freeman. Dans le cadre de cet accord, les deux pays alloueront un total de 1,7 million de livres sterling pour soutenir des projets de recherche conjoints dans des domaines tels que l’intelligence artificielle (IA), la santé et l’environnement, et collaboreront au développement de technologies clés, notamment l’informatique quantique.

« Ce n’est pas sans raison qu’Israël est connu comme la nation des start-ups : de son approche avant-gardiste de la R&D à celle de son industrie en plein essor dans les domaines de la biotechnologie, du cyberespace et de l’agronomie, ce pays est vraiment l’une des économies les plus innovantes au monde », a affirmé Freeman.

« C’est pourquoi Israël, tout comme le Japon et la Suisse, figure parmi nos collaborations prioritaires en matière de R&D au sein de notre réseau de collaborations internationales. Nous espérons ainsi être mieux à même d’attirer les investissements et de soutenir l’impact mondial de l’innovation britannique afin de remplir notre mission de superpuissance scientifique ».

Selon Freeman, cette collaboration réunira des scientifiques, des chercheurs, des investisseurs et des entreprises des deux pays.

La majeure partie du financement, soit 1,1 million de livres sterling, sera affectée au programme de mobilité pour l’innovation Royaume-Uni-Israël de Universities UK International, qui aide les chercheurs basés au Royaume-Uni à se rendre en Israël pour y collaborer avec des partenaires israéliens au sein des principales institutions du pays.

600 000 livres supplémentaire seront affectés à la collaboration quantique entre le Royaume-Uni et Israël, dirigée par l’autorité britannique de l’énergie atomique, afin de mettre au point de nouvelles technologies quantiques révolutionnaires qui pourraient à terme être déployées commercialement, pour étayer le fonctionnement des ordinateurs quantiques.

« Je pense que la signature de cet accord contribuera de manière significative à la coopération scientifique et technologique et à établir des contacts entre les scientifiques et les entrepreneurs de nos deux pays opérant dans divers secteurs », a déclaré Akunis. « Nos deux pays ont développé au fil des ans d’excellentes technologies de pointe dans de nombreux domaines ».

« Cette collaboration ne profitera pas seulement à nos communautés scientifiques, mais aussi à l’économie au sens large et à la sécurité de nos deux pays », a-t-il ajouté.

Plus tôt cette année, le ministre des Affaires étrangères israélien Eli Cohen et le ministre des Affaires étrangères britannique James Cleverly ont signé à Londres un accord fixant l’agenda des liens bilatéraux en matière d’économie, de sécurité et de technologie. Il a été convenu, comme le prévoit la feuille de route 2030 pour les relations bilatérales entre le Royaume-Uni et Israël, de mettre l’accent sur l’innovation technologique, avec un financement conjoint d’environ 20 millions de livres sterling prévu dans l’accord.

Le processus visant à définir la nature des relations bilatérales a été lancé en novembre 2021, près de deux ans après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Yair Lapid, alors ministre des Affaires étrangères, avait signé un MOU avec son homologue britannique de l’époque, Liz Truss, précisant que l’accord déboucherait sur un accord de libre-échange, une coopération accrue en matière de sécurité et le développement conjoint de projets high-tech.

Les échanges commerciaux totaux de biens et de services, comprenant les exportations et les importations, entre le Royaume-Uni et Israël ont généré 7,3 milliards de livres sterling au cours des quatre trimestres précédant la fin du premier trimestre 2023, soit une augmentation de près de 30 % en glissement annuel, selon les données du ministère britannique des Affaires et du Commerce.

 

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