La série noire des incidents antichrétiens ne cesse de s’allonger en Israël. Ce phénomène a atteint un tel degré que les dénonciations ne viennent plus seulement des responsables des différentes Églises, mais aussi du président Isaac Herzog, d’un important rabbin ou encore d’une très influente ONG juive américaine.
En l’espace de quelques jours, quelque 3000 pèlerins venus de l’étranger se sont vu interdire l’accès vendredi au mont Tabor, en Galilée, pour les cérémonies de la Transfiguration, qui commémorent le moment où Jésus, selon les Évangiles, a révélé sa nature divine à trois de ses disciples.
Les services israéliens des pompiers ont estimé que la sécurité des participants ne pouvait pas être assurée. Cette version a été contestée par les responsables chrétiens. Selon eux, la décision des autorités a été prise au dernier moment contrairement aux assurances qui leur avaient été données quelques jours auparavant par la police israélienne. LE FIGARO. COPYRIGHTS.
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Tandis que cela fait longtemps qu’il y a des incidents de vandalisme ou de harcèlement qui visent les ecclésiastiques dans la Vieille Ville de Jérusalem, il y a eu une hausse notable de ce type d’agression au cours de ces dernières semaines.
Au mois de novembre, deux soldats de la Brigade Givati, au sein de Tsahal, avaient été arrêtés, soupçonnés d’avoir craché sur l’archevêque de l’église arménienne et sur deux autres pèlerins pendant une procession qui avait lieu dans la Vieille Ville.
Puis, début janvier, deux adolescents juifs avaient été appréhendés par la police après avoir endommagé des tombes dans le cimetière protestant qui se trouve sur le mont Sion.