Un hymne non officiel et réconfortant qui a été adopté (ou coopté, selon votre point de vue) par tous les partis du spectre israélien a à nouveau servi de pont, cette fois entre une star haredi ashkénaze et une musicienne israélienne séfarade et lesbienne qui a écrit la musique.

Ecrite en 1982 quand le gouvernement Likud de droite menait une guerre controversée au Liban, « Je n’ai pas d’autre pays » (Ein Li Eretz Acheret en hébreu) parle de l’amour de l’auteur Ehud Manor pour l’hébreu mais comprend un serment de « ne pas rester silencieux et de chanter » à un pays qui « a changé son visage ».

La veuve de Manor, Ofra Fuchs, a déclaré l’année dernière que cette chanson devait être une chanson de protestation de gauche.

Et pourtant, comme le « Born in the USA » de Bruce Springsteen, la chanson de Manor a eu un tel attrait qu’elle a transcendé ses opinions politiques et a été adoptée par tous les partis, dont des résidents d’implantations qui ont utilisé la chanson comme hymne contre le retrait de Gaza en 2005.

La semaine dernière, le chanteur haredi de New York Lipa Schmeltzer l’a chantée en yiddish, accompagné à la guitare par la compositrice originelle de la chanson, la musicienne israélienne Corinne Allal.

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