Le Mondial de football au Qatar : « des stades hautement surveillés (150 000 caméras de vidéosurveillance) et quadrillés par des milliers d’agents de sécurité, de forces spéciales étrangères, de policiers en civil et de chiens renifleurs ».

Sources israéliennes : « On apprend d’un journal qatari, que la sécurité du Mondial de football de 2022 au Qatar, a été confiée à des sociétés israéliennes, pour un contrat évalué à 2 milliards de dollars.

Le journal qatari a affirmé que des spécialistes israéliens de la sécurité, détenteurs d’un autre passeport étranger ont été impliqués au Qatar. Le gouvernement du Qatar aurait aussi promis aux sociétés israéliennes de sécurité un bonus financier à hauteur de 5% des billets vendus.

Ce n’est pas la première fois que des prince du Golfe et des sociétés israéliennes font des affaires ensemble, mais en général, cela reste confidentiel pour éviter les problèmes politiques. Et les deals sont conclus via des entités basées dans les paradis fiscaux afin d’éloigner les curieux.

Si le Qatar a rompu ses relations avec Israël en 2009 à la suite de l’opération “Plomb durci ” contre Gaza, les relations secrètes ont été maintenues au plus haut niveau. Par ailleurs, toute occasion de rencontrer des officiels qataris n’est pas négligée. ».

LE PLUS. Le Qatar et l’Etat hébreu entretiennent une coopération diplomatique de « bas niveau » depuis toujours. Depuis 1 an, des rencontres régulières entre responsables militaires israéliens et qataris ont lieu dans une base aérienne militaire américaine, installée au Qatar, qui consolident le rapprochement d’Israël et du Qatar.

C’est un fait. Israël et le Qatar se rencontrent au « Centcom », siège des forces américaines au Moyen-Orient situé à Al Udeid au Qatar.

Le Qatar développe de longue date des coopérations internationales pour relever certains défis tels que la gestion de la menace terroriste, le hooliganisme, les mouvements de foule, les cyberattaques. La vidéosurveillance et les logiciels de reconnaissance faciale sont utilisés au Qatar de manière courante.

Personne n’y échappe. Avec des milliers de caméras de reconnaissance faciale et des techniques algorithmiques de pointe, l’événement sportif s’accompagne d’un déploiement inédit de technologies de surveillance. Et s’inscrit dans la longue histoire des événements sportifs avec contrôle sécuritaire puissant des populations.

Le savoir-faire israélien de reconnaissance faciale est bien présent au Qatar via des firmes intérmédiaires américaines et européennes, mais reste très discret. Secret d’affaires oblige.

Depuis bien longtemps Israël a encouragé le secteur de la sécurité et de la technologie à produire des algorithmes et des outils de surveillance. Depuis 20 ans, plusieurs centaines de caméras de vidéosurveillance (CCTV) ont été installées dans la vieille ville de Jérusalem.

En 2015, un système de vidéosurveillance a été largement étendu et aujourd’hui la technologie de reconnaissance faciale est très répandue et n’étonne plus personne.

ANYVISION, UNE FIRME LEADER.

AnyVision. Créée en 2015, la start-up utilise des caméras intelligentes qui indexent et analysent les informations grâce à l’IA et au deep learning pour identifier les personnes par leur visage. La société développe en parallèle des technologies connexes telles que des systèmes de contrôle des températures (en lien avec les préoccupations actuelles liées à la pandémie de Covid-19), pour détecter les personne ayant une températures élevées dans une foule.

AnyVision qui propose une technologie de reconnaissance biométrique grâce à des technologies d’intelligence artificielle a annoncé récemment un tour de table de $235 millions. Mené par SoftBank, le financement a permis à la start-up, qui a par le passé été lâchée par ses partenaires comme Microsoft, de développer son offre et s’exporter sur de nouveaux marchés. Le Qatar est-il concerné? Très certainement.

« Les innovations d’AnyVision en matière d’IA de reconnaissance ont contribué à transformer des caméras passives en systèmes de sécurité proactifs et ont permis aux organisations d’adopter une vision plus globale concernant les menaces de sécurité avancées« , a récemment déclaré le PDG d’AnyVision, Avi Golan.

Selon des sources non-israéliennes, « des technologies de traitement de photo et à l’intelligence artificielle existent au sein des services de sécurité israéliens qui permettent d’obtenir une image très nette susceptible d’être utilisée par les forces de sécurité ». La technologie a t-elle été transférée au Qatar? Très probablement.

Les israéliens au QATAR. Des preuves.

A. SDEMA. Selon Ynet : « La société de sécurité israélienne Sdema Group a obtenu un contrat avec les autorités qataries en vue de sécuriser la Coupe du monde de football de 2022.

Les dirigeants de Sdema s’étaient appuyés sur deux israéliens pour décrocher un contrat de plusieurs dizaines de millions d’euros pour assurer la sécurité des installations qataries. Mais le ministère israélien de la défense israélien, inquiet de voir des logiciels trop sensibles installés au Qatar, a décidé de réduire le périmètre final du contrat ».

B. NSO. Selon Intelligence Online « le spécialiste des interceptions d’Herzliya NSO Group a longtemps travaillé pour l’émirat aux côtés notamment du Gamma Group, l’éditeur du logiciel FinFisher ».

C. Un autre fournisseur d’outils de cyber-intrusion se rapproche depuis peu du Qatar, la société israélienne Candiru fondée par Isaac Zack. Celle-ci vient de faire entrer minoritairement à son capital un fonds lié à la Qatar Investment Authority.

D. EMIR. Selon un article de presse professionnel : « un petit contrat visant à équiper l’avion personnel de l’émir du Qatar Tamim bin Hamad al-Thani avec des contre-mesures israéliennes a été signé récemment ».

E. DIAMANTS. Israël et le Qatar ont conclu un accord commercial sur le commerce des diamants qui donnera à la monarchie péninsulaire du Golfe la possibilité d’entrer dans la liste des pays actifs sur le marché du diamant.

Partager :