Pour la première fois de son septennat, le président israélien décidera qui doit former un gouvernement à l’issue du scrutin du 1 er novembre. Ce francophone de 62 ans est petit-fils du grand-rabbin d’Israël Isaac Halévi Herzog, qui étudia à la Sorbonne, et il est le fils du président Haïm Herzog.
Il n’a pas de particule, mais c’est un aristocrate. Issu d’une famille arrivée en Palestine dans les années 1930, ce francophone de 62 ans est petit-fils du grand-rabbin d’Israël Isaac Halévi Herzog, qui étudia à la Sorbonne, et il est le fils du président Haïm Herzog. Elu lui-même président de la République en 2021, par une majorité écrasante de députés, cet ancien avocat va, pour la première fois de son septennat, décider qui doit former un gouvernement à l’issue du scrutin du 1er novembre . Son choix peut se porter sur le chef du parti qui a le plus de mandats ou sur celui qui engrange le plus de recommandations par les autres partis. Dans les deux cas, cela devrait être Benyamin Netanyahu, dont il a été le ministre des Affaires sociales.
Comme ce dernier, Isaac Herzog a passé une partie de son enfance aux Etats-Unis. Et comme lui, il a un surnom qui lui colle à la peau, « Bouji ». Bibi et Bouji pourraient donc embarquer sur le même bateau !
Une croisière qui risque d’être tumultueuse. En 2018, Herzog est nommé président de l’Agence juive en dépit de l’opposition de Netanyahu. Aux élections de 2015, Bouji, à la tête des Travaillistes, échouait face à Bibi, chef du Likoud. A l’époque, il critique « la haine et l’hostilité » de Netanyahu à l’égard du président Barack Obama. La récente invitation d’Isaac Herzog par Joe Biden à Washington ne doit rien au hasard.