La publication ne précise pas quelles informations ont été offertes à l’Ukraine, tout en notant qu’après l’attaque d’un essaim de drones sur Kiev lundi, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a fait appel à Israël pour obtenir des armes de défense aérienne. Cette demande a été rejetée par le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, principalement parce qu’Israël dépend de la coopération russe pour que l’armée de l’air israélienne puisse effectuer des raids en Syrie. Israël, a-t-il déclaré, fournira des systèmes d’alerte précoce, mais pas d’armes de défense aérienne.
Comme le rapporte Ukrinform, une usine d’assemblage de drones iraniens a été détruite en Syrie. Les frappes sur des cibles en Syrie, effectuées dans la nuit du samedi 22 octobre, sont attribuées à l’armée de l’air des Forces de défense israéliennes (FDI).
La Russie a utilisé des drones iraniens Shahed-136, Shahed-13 et Mohajer-6 pour attaquer des cibles en Ukraine.
D’autre part, selon le conseiller du ministre ukrainien de la Défense, Yuriy Sak, les drones iraniens Shahed-136 n’étaient pas destinés à l’Ukraine, mais qu’ils avaient été développés avec une capacité de masse pour frapper Israël.
Le ministre a déclaré que l’Ukraine n’était qu’un terrain d’essai pour identifier et perfectionner les défauts et que les drones seraient utilisés contre Israël tôt ou tard.
Source Ukrinform & Israël Valley