Selon un reportage publié mercredi soir, la Russie a réduit ses forces en Syrie, notamment en retirant un système de défense aérienne sophistiqué qui constituait une menace majeure pour les opérations de l’armée de l’air israélienne dans le pays.
Selon le New York Times, cette évolution pourrait permettre à Jérusalem de renforcer son soutien à Kiev, la présence de la Russie en Syrie ayant été un facteur déterminant dans le positionnement d’Israël sur la question.
Le transfert du système anti-aérien S-300 hors de Syrie intervient dans le cadre d’un retrait plus important de la Russie dans le pays, qui cherche à renforcer son offensive chancelante contre l’Ukraine, selon un haut responsable israélien de la défense et deux hauts diplomates occidentaux cités par le Times.
En août, des images satellite capturées par la société israélienne ImageSat International semblaient indiquer qu’une batterie de S-300 était déplacée de Masyaf, dans le nord-ouest de la Syrie, vers un port de Tartous, puis vers Novorossiysk, un port russe situé sur la mer Noire, près de la Crimée.
Les responsables ont donné des estimations différentes sur le nombre de troupes retirées de Syrie. Deux d’entre eux ont évalué le nombre de bataillons, soit 1 200 à 1 600 soldats, tandis que le troisième a déclaré que ce nombre était beaucoup plus élevé. Le haut responsable de la défense israélienne a déclaré que les troupes retirées avaient été remplacées par des officiers de la police militaire.
Les trois responsables ont déclaré que le redéploiement réduirait l’influence de la Russie sur Israël, ce qui pourrait amener Jérusalem à reconsidérer son soutien à l’Ukraine.
Kiev a fait pression à plusieurs reprises sur Israël pour qu’il lui fournisse des systèmes de défense aérienne et des équipements militaires.
TIMES OF ISRAEL. COPYRIGHTS.