En signant la convention relative à l’Organisation de coopération et de développement économiques le 7 septembre 2010, Israël rejoignait l’OCDE et s’engageait à tout mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs fondamentaux.
Quel rôle joue la délégation ? Comme chacun des pays membres, le gouvernement israélien dispose d’une représentation permanente auprès de l’OCDE, composée d’un ambassadeur et de diplomates. En tant que membre du Conseil, l’ambassadeur approuve le programme de travail, en concertation avec ses pairs, et détermine le volume du budget annuel, les contributions étant établies en fonction du poids économique de chaque pays. Par ailleurs, les membres de la délégation israélienne suivent le travail des différents comités de l’OCDE ainsi que les activités du centre de développement dont Israël est membre. |
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Enfin, les délégations jouent un rôle essentiel de communication entre le Secrétariat de l’OCDE et les autorités nationales. Elles représentent la position de leur gouvernement lors des négociations multilatérales, indiquent les domaines pour lesquels leur gouvernement sollicite l’expertise de l’OCDE et s’efforcent de donner un écho aux recommandations de l’OCDE dans leur pays. Elles sont ainsi garantes de la bonne adéquation entre le travail de l’OCDE et les problématiques nationales.
Quels sont les bénéfices d’une appartenance à l’OCDE ?
Les bénéfices pour les pays sont multiples. L’OCDE – par ses études par pays et la production régulière de données statistiques et économiques comparatives — fournit aux états membres un précieux outil d’analyse et de suivi de leur politique économique, sociale ou environnementale. Les pays bénéficient également de l’expertise unique accumulée à l’OCDE, notamment l’examen par les pairs, et d’un accès à l’ensemble des travaux de recherche et d’analyse effectués par le Secrétariat. Couvrant la totalité du champ économique et social, ces travaux ne pourraient être menés par un seul pays.
Au-delà de l’activité de veille économique, l’OCDE constitue avant tout un forum d’échanges où comparer les expériences nationales, identifier des bonnes pratiques et trouver des réponses à des problèmes communs devient possible. L’OCDE ayant à ce jour des relations de travail avec plus de 100 économies non membres, l’appartenance à l’Organisation permet donc aussi à chaque pays, dans un contexte d’interdépendance accrue exigeant des solutions globales, de tirer profit du dialogue et de la concertation avec l’ensemble des acteurs de la scène mondiale.