Sous la pression de l’Iran, Oman refuse d’ouvrir son ciel aux avions israéliens.
Une décision qui signe que les avions israéliens ne peuvent pas encore profiter de l’ouverture de l’espace aérien saoudien décidé par Riyad le mois dernier qui doit permettre de raccourcir les vols vers les pays asiatiques.
L’Arabie saoudite a déjà donné son feu vert pour survoler son territoire et Israël n’avait besoin que de celui d’Oman. Jérusalem estimait qu’il s’agissait d’une simple formalité en raison des relations apaisées, bien qu’officieuses entre Oman et l’État Hébreu.
Dans le Israel Hayom, le Dr Yoel Gozhansky, chercheur à l’Institut d’études sur la sécurité nationale, affirme que l’Iran a considérablement accru sa pression et ses menaces sur les pays du Golfe afin qu’ils ne prennent pas de mesures de normalisation avec Israël. (RADIO J).
Le Sultanat d’Oman a longtemps été présenté comme l’un des pays potentiellement prêts à nouer des relations diplomatiques avec l’État hébreu, après avoir salué la signature des accords d’Abraham.
Oman ne reconnaît pas officiellement l’État d’Israël et a participé au boycott d’Israël pendant une grande partie du XXe siècle.
Pays de la péninsule d’Arabie, Oman se compose d’un désert, d’oasis dans le lit de rivières et de longs littoraux sur le golfe Persique (ou golfe Arabique), la mer d’Arabie et le golfe d’Oman. Les Wahiba Sands sont une région de dunes habitées par les Bédouins. La capitale portuaire Mascate possède la Grande Mosquée du Sultan Qaboos, massive et contemporaine, ainsi que la vieille ville de Matrah, au bord de l’eau, au souk labyrinthique et au marché aux poissons animé.