Yaïr Lapid et le ministre de la Sécurité publique Omer Barlev ont rejeté lundi les critiques à l’encontre de la politique sur l’usage des armes à feu, après que la famille d’un officier de police mortellement percuté dimanche par un véhicule a pointé du doigt le règlement.
Tôt dimanche matin, un adolescent palestinien de la ville de Ramallah, en Cisjordanie, conduisait une voiture qu’il avait volée dans la région de Tel-Aviv et était poursuivi par la police lorsqu’il a renversé le sergent-chef Barak Meshulam à un poste de contrôle sur la route 4, près de la ville de Raanana.
Lors des funérailles de l’officier, sa veuve a interrompu M. Barlev, qui supervise la police, et a déploré « que les règles de tir aient conduit à sa mort ».
« Vous ne leur donnez pas la permission de tirer, vous ne les protégez pas. Ils sont comme des canards assis », a-t-elle crié en sanglots.
Lors d’une réunion lundi, M. Lapid a affirmé à M. Barlev qu’il « soutenait pleinement le personnel de la police et les autres forces de sécurité dans leur lutte contre le crime et le terrorisme, et qu’il appréciait grandement leur engagement quotidien au nom de la sécurité des citoyens d’Israël », selon un communiqué.
Yaïr Lapid et Omer Barlev ont souligné qu’il n’y avait « aucun changement concernant les règles s’appliquant aux officiers de police et que chaque officier était autorisé à tirer lorsqu’il se trouve dans une situation où des vies sont en danger ».
Les deux hommes ont également évoqué les avancées concernant la lutte contre la criminalité dans le secteur arabe, et les méthodes employées.