Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les puissances occidentales ont manifesté leur désaccord par des sanctions économiques de plus en plus importantes.

Conséquence directe de ces sanctions, la monnaie russe s’est effondrée et a atteint un niveau historiquement bas.

En Israël, on se demande jusqu’à quel point les sanctions sur la Russie vont influencer l’économie locale.

L’Etat hébreu importe de Russie de la marchandise et des services pour une valeur de plus de 2 milliards de dollars par an et exporte vers la Russie pour 958 millions de dollars seulement (agriculture, matériel médical, appareils électriques, plastique). L’essentiel des importations sont des combustibles, des minéraux, des métaux précieux, des produits agricoles et il se pourrait que dans les prochains temps, une partie de ces transactions soit stoppée.

Le ralentissement prévisible des échanges commerciaux ne semble pas de nature à alarmer les spécialistes, puisque la Russie ne représente qu’un marché relativement restreint pour le pays. Tout dépendra aussi de la durée du conflit et des sanctions imposées par l’Occident.
Ce que l’on peut déjà contaster, comme impact sur notre quotidien, c’est l’augmentation du prix de l’essence qui s’élève aujourd’hui à 7.05 shekels le litre. Est-ce que d’autres produits vont augmenter ? Le prix du charbon continuant son ascension, il est tout à fait envisageable que l’on assiste prochainement à une nouvelle montée du prix de l’électricité. Par ailleurs, les produits de base fournis par la Russie, comme le blé, par exemple, devraient eux aussi être en augmentation, augmentation qui serait répercutée sur le consommateur.
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