La diffusion des propos émis par le conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit à l’encontre de l’ancien Premier ministre a remis à l’ordre du jour ses motivations réelles lorsqu’il émit l’acte d’accusation contre Binyamin Netanyahou.
Un sondage réalisé par l’Institut israélien de la démocratie, peu suspect de sympathie pour la droite et son leader conforte ce que les partisans de Netanyahou affirment depuis le début et ce qui se dessine au fur et à mesure de l’avancée du procès : sur l’ensemble des personnes interrogées, 42% considèrent que les « affaires Netanyahou sont une utilisation de moyens judiciaires dans des buts politiques ». Ils sont 39% à ne pas penser cela et 19% à ne pas avoir d’opinion sur cette question.
Le découpage partisan indique naturellement des différences très nettes suivant les orientations politiques des personnes interrogées.
A noter qu’une majorité des électeurs de Yamina (51%-22%), d’Israël Beiteinou (52%-48%) et même de la Liste arabe (43%-40%) sont d’accord avec cette thèse.
Les électeurs les plus en accord avec cette affirmation sont ceux de Shass (84%-9%) et à l’opposé, ce sont ceux de Yesh Atid qui ne décèlent aucune arrière-pensée politique (12%-69%). Au Likoud, le chiffre est de 69%-20%.
lphinfo.com (le 8 décembre).