Après Londres, le ministre des Affaires étrangères israélien était à Paris mardi 30 novembre. Yaïr Lapid a été reçu par le président français Emmanuel Macron alors que les relations entre les pays étaient glaciales depuis l’affaire Pegasus.
Selon RFI : « Ce logiciel espion israélien, vendu à certains pays aurait servi à espionner des journalistes, des militants ou encore des responsables politiques, dont le président français. Les deux parties tentent désormais de surmonter ce différend.
L’affaire Pegasus, n’est pas close, mais elle est « mise de côté », explique une source diplomatique. Car dans ce dossier, Paris attend toujours des explications. Mais les Israéliens, ne sachant quoi répondre, se murent dans le silence.
Tensions apaisées.
Début novembre, en marge de la COP 26 à Glasgow, le président Emmanuel Macron s’était entretenu avec Naftali Bennett, le Premier ministre israélien. Une rencontre qui a apaisé les tensions, confie cette même source.
Afin d’éviter que l’affaire Pegasus n’empoisonne les relations entre les deux pays, les deux hommes se sont alors mis d’accord : ce litige, même s’il n’est toujours pas réglé, ne doit plus interférer dans le reste de la coopération.
Le nucléaire iranien.
C’est dans ce cadre que le chef de la diplomatie israélienne arrive mardi à Paris. Seront au centre des discussions entre Yaïr Lapid et Emmanuel Macron notamment les pourparlers sur nucléaire iranien. Ces derniers ont repris cette semaine à Vienne en Autriche.
Les Israéliens ne souhaitent pas en entendre parler, et cherchent à convaincre les grandes puissances de soutenir l’État hébreu dans une offensive militaire contre la République islamique. Mais Paris, comme le reste de ses partenaires qui participent aux pourparlers avec l’Iran, souhaite laisser une chance à la diplomatie.
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