Les événements du “printemps arabe”, couplés à une utilisation de plus en plus importante des réseaux sociaux, ont provoqué le regain de popularité de plusieurs styles musicaux arabes, comme le raï, le chaâbi et le mahraganat.
La musique n’a pas de frontières, et ça, TikTok l’a bien compris. Dans un article du quotidien israélien Ha’Aretz, la journaliste Khen Elmaleh explique comment les chansons arabes relayées sur la plateforme de vidéos ont gagné le cœur des Israéliens. C’est le cas notamment du chaâbi (dont le nom signifie “populaire”), un dérivé de la musique arabo-andalouse, et du mahraganat (“festival”), qui est de l’électro égyptienne. Auparavant, ces styles musicaux étaient généralement cantonnés aux événements familiaux, comme les mariages de couples arabes, et pouvaient s’étendre à une poignée de clubs branchés de Tel-Aviv.
Mais, “aujourd’hui, ces musiques sont partout. Vraiment partout. Les musiques arabes sont de plus en plus populaires auprès de la jeunesse juive”, écrit Khen Elmaleh.
La chanteuse israélienne Eden Ben Zaken danse sur un mashup anglo-arabe mêlant le morceau Let’s Link, du rappeur américain WhoHeem, à Shakle Habetek, du chanteur libanais Hamada Nashawaty. Deux titres qui rencontrent un véritable succès dernièrement sur TikTok.
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