Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le patron de la direction générale de l’armement a esquissé les prochaines étapes à court terme et les objectifs du Dassault Vortex, cet avion spatial qui doit voir le jour à partir de 2027.

Il s’agissait de l’une des principales sensations de l’édition 2025 du salon du Bourget, avec le système de combat aérien du futur (SCAF). Le projet de l’avion spatial Vortex est désormais sur les rails : le 20 juin, le ministère des Armées a signé avec le constructeur aéronautique Dassault une convention de soutien au développement d’un démonstrateur.

Le ministre Sébastien Lecornu l’avait affirmé pour justifier l’implication de l’État dans le projet Vortex : « Le spatial est la jauge des puissances ». Pour ne pas se laisser distancer par d’autres nations, la France financera donc à hauteur de 30 millions d’euros cette future navette, qui sera à la fois réutilisable et polyvalente, pour mener divers types de missions.

L’avion spatial, dont le nom veut dire Véhicule Orbital Réutilisable de Transport et d’Exploration, doit en effet pouvoir évoluer à Mach 12, c’est-à-dire douze fois plus vite que la vitesse du son. Cela représente environ 12 800 km/h au niveau de la mer. Personne ne se trouvera à bord : l’engin sera contrôlé à distance par Dassault.

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