Selon IsraelValley: « Percée dans la recherche médicale grâce au travail des chercheurs de l’Université de Tel Aviv et de l’Institut israélien de recherche biologique (IIBR) de Ness Ziona ».

L’Institut israélien de recherche biologique de Ness Ziona est un institut de recherche de défense du gouvernement spécialisé dans la biologie, la chimie médicinale et les sciences de l’environnement.

Cet Institut basé à Ness Ziona, une ville proche de Rehovot, est considéré comme une véritable forteresse militaire. Pour y pénétrer les critères de sélection sécuritaires sont exceptionnellement élevés. Seuls des israéliens possédant une accréditation élevée y travaillent. Impossible d’avoir des photographies de cet Institut qui possèdes bâtiments enterrés.

La raison est simple : les travaux de recherche permettent d’anticiper une guerre bactériologique de forte intensité. 

Selon Le Monde: « C’est une petite ville de banlieue, à 18 km au sud-est de Tel-Aviv. Lorsque Israël décide, quatre ans après sa fondation, en 1952, de se doter d’un centre de recherches sur les armes chimiques et biologiques, Nes Ziona n’est encore qu’un gros bourg de quatre mille habitants. Aujourd’hui, c’est un faubourg, avec trente mille résidents. En 1998, inquiet pour la santé de ses concitoyens, le maire s’est opposé à l’agrandissement du complexe. Sans succès. Le complexe est placé depuis toujours sous le contrôle direct du premier ministre ».

Le Monde : « Que fabrique-t-on derrière les hauts murs parsemés de projecteurs et de censeurs électroniques qui cernent l’endroit ? Mystère. « Au moins quarante-trois types d’armements non conventionnels, des virus aux toxines de champignons en passant par les bactéries et les poisons de synthèse », affirmait une enquête du Nouvel Observateur en janvier 1994. Signataire, en 1993, de la convention internationale bannissant les armes chimiques, Israël – qui se refuse également à adhérer au traité de non-prolifération nucléaire – ne l’a finalement jamais ratifiée. Le contraire l’obligerait à révéler tous ses programmes et à détruire les armes ». 

Selon L’Orient Le Jour : « Quatre personnes ont été tuées et 25 blessées dans des accidents survenus dans un laboratoire secret près de Tel-Aviv, considéré comme le siège du programme israélien d’armes chimiques et biologiques, a rapporté hier le journal «Maariv». Au cours de l’un de ces accidents, les forces de sécurité étaient sur le point d’évacuer les 25.000 habitants de la banlieue de Nes Ziona où se trouve l’Institut biologique, quand les experts du centre ont affirmé que le danger était dépassé, selon le journal. «Maariv» cite un article à paraître aujourd’hui à Londres dans la lettre confidentielle «Foreign Report», qui fait état de quatre accidents mortels ayant eu lieu dans cet institut durant «les dernières années», sans préciser leurs dates ».

RECHERCHES VACCIN.

Selon Guitel Benitay. « Des chercheurs de l’Université de Tel Aviv et de tilisée pour les vaccins contre le COVID-19, le tout premier vaccin au monde à base d’ARN messager (ARNm) ciblant une bactérie mortelle et résistante aux antibiotiques. Cette avancée scientifique majeure a permis de démontrer, dans des modèles animaux, une protection totale contre l’infection. Les chercheurs espèrent désormais que cette technologie pourra être étendue à d’autres bactéries pathogènes.

L’étude a été dirigée par le professeur Dan Peer, vice-président de l’Université de Tel Aviv en charge de la recherche et du développement, pionnier mondial dans le domaine des thérapies à base d’ARNm et directeur du Laboratoire de nanomédecine de précision à la Faculté Shmunis de biomédecine et de recherche sur le cancer. Il a collaboré avec des chercheurs de l’IIBR — les docteurs Uri Elia, Yinon Levy, Emmy Mamroud et Ofer Cohen — ainsi qu’avec les membres de son propre laboratoire : les docteurs Edo Kon, Inbal Hazan-Halevy, et la doctorante Shani Benarroch. L’étude a été publiée en couverture de la prestigieuse revue Advanced Science.Le vaccin, développé conjointement par l’Université de Tel Aviv et l’Institut israélien de recherche biologique, repose sur une plateforme à base d’ARNm encapsulé dans des nanoparticules lipidiques — une technologie similaire à celle utilisée dans les vaccins anti-COVID. Toutefois, les vaccins à ARNm sont généralement conçus pour cibler des virus, non des bactéries.« Les virus ont besoin d’une cellule hôte pour survivre et se répliquer. Ils y injectent une molécule d’ARNm contenant les instructions nécessaires à la production de protéines virales. La cellule se transforme alors en usine à virus. Dans un vaccin à ARNm, cette molécule est synthétisée en laboratoire et encapsulée dans une nanoparticule lipidique qui imite les membranes cellulaires humaines. La nanoparticule fusionne avec la cellule, qui produit les protéines virales, permettant au système immunitaire d’apprendre à les reconnaître. Mais les bactéries sont différentes : elles produisent elles-mêmes leurs protéines et ne dépendent pas de nos cellules. De plus, les protéines bactériennes sont très éloignées des nôtres, d’un point de vue évolutif. », précise le Dr Ulia.En 2023, les chercheurs ont mis au point une méthode novatrice permettant de produire une protéine bactérienne à l’intérieur d’une cellule humaine, de manière à ce que le système immunitaire la reconnaisse comme étrangère, et déclenche une réponse protectrice. C’est ainsi qu’ils ont prouvé, pour la première fois, qu’il est possible de développer un vaccin efficace à ARNm contre une bactérie. Leur cible : Yersinia pestis, l’agent pathogène responsable de la peste bubonique — à l’origine de pandémies meurtrières à travers l’histoire. Les tests effectués sur des modèles animaux ont montré qu’une seule dose permettait une protection efficace contre la maladie.

Le professeur Dan Peer explique : « Dans notre précédente étude, nous avions mis au point un vaccin contre la forme cutanée de la peste, transmise par les piqûres de puce. Cette fois, nous avons visé une cible beaucoup plus ambitieuse : la peste pulmonaire, transmise d’homme à homme et provoquant une atteinte respiratoire. C’est une forme particulièrement difficile à prévenir. Pour cette raison, nous avons utilisé deux protéines antigéniques dans le vaccin. Les essais sur plusieurs souches animales ont montré qu’après deux doses, la protection contre la peste pulmonaire atteignait 100 % : les animaux infectés n’ont présenté aucun symptôme. Le succès de cette étude ouvre la voie au développement de vaccins à ARNm contre d’autres bactéries mortelles. »

« La peste, qui a tué près des deux tiers de la population européenne au Moyen Âge (la “Peste noire”), refait surface de manière ponctuelle, notamment à Madagascar. Le risque de pandémie n’est donc pas à exclure. Yersinia pestis, bactérie extrêmement virulente et contagieuse, ne fait l’objet d’aucun vaccin approuvé en Occident. Elle représente un danger réel — notamment comme agent potentiel de bioterrorisme. Nous devons être prêts à y faire face. », conclut le Dr Elia ».

 

Eli Cohen fustige la Banque d’Israël : « Déconnectée des citoyens »
Partager :