Cependant, le rapport devrait inclure un avertissement : une nouvelle escalade militaire à Gaza pourrait aggraver le déficit budgétaire israélien et alourdir la dette publique, ce qui ouvrirait la voie à une dégradation de la note dans les mois à venir.

La note de crédit constitue un enjeu majeur pour Israël, dont les besoins de financement explosent : reconstruction des localités proches du Liban et de Gaza, prise en charge de milliers de déplacés, et creusement du déficit lié à l’effort de guerre. Des emprunts à taux élevés pourraient fragiliser encore davantage la stabilité budgétaire.

Le rapport de S&P devrait également inc:urer des prévisions revues à la baisse concernant la croissance, le déficit et d’autres indicateurs macroéconomiques, dans un contexte marqué par la poursuite des tirs de missiles depuis le Yémen et l’orientation des dépenses publiques vers des secteurs jugés peu productifs.

La publication du rapport intervient un mois après celui de Fitch qui a maintenu la note d’Israël à « A », et quelques semaines avant la prochaine décision de Moody’s, attendue en septembre.